
Nonobstant les difficultés que rencontrent les communes en général, faute de subvention de l’Etat. Paradoxalement, les efforts entrepris par ces communes, en matière de mobilisation des ressources pour faire rentrer de l’argent dans les caisses, ont permis à certaines de ces collectivités de se démarquer et de réaliser des actions concrètes en 2016.
40 %. Pour la municipalité de Miandrivazo, le recouvrement des recettes, pour l’année 2016 a atteint les 40%, a fait savoir l’édile de la ville, docteur Rakotoarivelo Tatafenoarisoa Raymond. Ces efforts ont permis de payer les arriérés de la commune en général et les salaires du personnel en particulier, a poursuivi le maire et d’assurer l’assainissement de la ville à travers les curages des canaux. Grâce a ses fonds propres, la commune a pu financer entièrement la construction d’une bibliothèque publique d’une valeur de 16 millions d’ariary. Une bibliothèque qui attend d’être dotée de livres et de divers matériels de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie).
Sécurisation foncière. Autre point marquant de l’année 2016, le maire de révéler que le programme suisse Matoy a doté la municipalité de Miandrivazo de matériels informatiques. Ces matériels informatiques serviront également aux communes de proximité, comme Bemahatazana, Ampanihy, Dabolava, Andranomainty, Manandaza, pour l’élaboration de leurs Plans Locaux d’Occupation Foncière (PLOF) dans le cadre de la sécurisation foncière. Une initiative qui rentre dans le cadre de la lutte contre l’insécurité qui prévaut dans ces localités dans la mesure où plus de 80% des affaires transmises dans les instances judicaires concernent des litiges fonciers. Des communes qui, ces derniers temps, ont fait parler d’elles en matière de conflits internes.
2017. L’élaboration du schéma d’aménagement communal, l’aménagement d’une gare routière à Ampanasana, la réhabilitation du marché, des infrastructures sportives pour les jeunes, figurent parmi les priorités du docteur Rakotoarivelo Tatafenoarisao Raymond et de son équipe pour l’année 2017, après délibération du conseil municipal.
Pour en revenir à l’élaboration du schéma d’aménagement communal, d’une manière générale, les communes ne peuvent se prendre en charge et ont souvent recours à des partenaires à travers des projets/programmes. Malheureusement, l’on constate qu’au niveau des instances ministérielles concernées où doivent être adressés les dossiers, les responsables font preuve de manque de collaboration pour une raison qui reste à déterminer, allant même jusqu’à chercher la petite bête, au lieu d’accompagner ces communes dans la complexité de leurs tâches.
Anastase