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lundi, juillet 7, 2025
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Musique : Betia sort « Mifona », nœud de toutes ses mémoires

Betia, une beauté à couper les ailes des anges

Betia est la nouvelle étoile filante de la musique évangélique à Madagascar, avec son single « Mifona », teinté de r’n’b et de soul avant-gardiste, elle convainc les puristes et les prêcheurs.   

Quand l’évangélique s’invite dans tout ce qui sonne comme soul et r’n’b, cela donne « Mifona ». Quand elle s’adresse à son Dieu, la belle Betia use de tous ses charmes. Au final, un  morceau qui marche actuellement puisque les louanges sont tombées dans les oreilles des « justes de l’alléluia ».

A l’heure où les idoles d’un single et des cours de récrés se gavent de « riddim », de « vocoder » et d’« autotune », la belle demoiselle se contente de tout ce qu’elle peut offrir. « C’est plutôt par passion pour la musique, et aussi une question de goût. J’apprécie ma voix telle qu’elle est ». Cela donne une pureté vocale qui mérite une petite écoute. Une voix qui sonne juste, capable de satisfaire ses morceaux. On revient à l’époque de Bodo et compagnie, sans aucun artifice et tout dans les tripes.

A 26 ans, Betia a encore du talent à revendre. Même si elle se consacre à louer Jésus Christ et ses ouailles, il est  toujours possible de la retrouver sur les morceaux du monde païen. « Dieu a tellement fait pour moi, donc j’ai préféré louer son nom par le chant. J’aime partager tout ce qu’Il a fait pour moi et tout ce que je vis dans mes compositions. Je peux tout de même chanter d’autres chansons en dehors de l’évangélique mais qui ont un rapport avec ce que je vis ou qui ne disent pas n’importe quoi ».

Elle fait partie de cette génération qui croyait toujours à ce lendemain des gens heureux. Entre l’innocence qui se perd et les rêves qui se brisent, elle a assumé. « Oui bien sûr. Je me suis toujours bien comportée, comme ma famille est chrétienne. Ma mère est pasteur et mon père architecte. J’ai donc décidé d’être un modèle pour les jeunes. Mais ce que je n’avais pas prévu c’était mes erreurs en amour. Comme je suis sentimentale et aimable, comme mon nom, je suis tombée dans les pièges de l’amour ». Quand le diable montre sa fourche, même les réticentes se perdent.

Et cela laisse les plus sensibles sur le carreau. Et en « demoiselle  courage », Betia l’assume sans cligner. « Mais grâce a cela, je me suis rapprochée de Jésus, qui m’a sauvé du désordre ou je m’étais mise. Mifona est justement basée sur cette histoire. Et j’espère pouvoir sensibiliser les jeunes de ne pas avoir des relations intimes avant le mariage, c’est la mission que Jésus m’a confié. Tout le monde a le choix certes, chacun trace son chemin mais c’est juste conseil pour ceux et celles qui auraient vécu à peu près la même chose que moi ».

Les concerts de Betia toujours aussi polyphoniques

Tout ce blues divin, elle le chante dans ses chansons. Des chansons qui coulent comme des mannes sorties d’un lointain passé. Une victime de plus dans le grand bain du plaisir de la chair, qui aboutit selon les affinités. « Parfois il y a des paroles que j’ai besoin d’exprimer, puis je cherche des accords qui correspondent aux sentiments de mes textes. Parfois je découvre de nouveaux accords qui me poussent à composer . Puis les paroles suivent par rapport au rythme et groove de la chanson ».

Maminirina Rado

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