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dimanche, décembre 22, 2024
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Musique : Les artistes régionaux, modernes et identitaires

Rojovola, Sisca font partie de ces artistes régionaux. Super vedettes dans l’Atsimo Andrefana, dans la Sofia et jusqu’au fin fond des villages les plus reculés. Des symboles identitaires locaux ou générationnels sous la culture Facebook, des clés USB ou des cartes mémoires au bout des routes en latérite.

Rojovola, le prince du Menabe

Dans le Menabe, Rojovola est un prince. Il pratique le « kilalaky », fait danser des milliers de personnes sur scène. Tout chauffeur de taxi-brousse digne de ce statut se doit un jour d’avoir diffusé « Malahelo », « Sanfrance manaitse » une fois durant le trajet entre Beronoka et Belo sur Tsiribihina. La légende veut que « sur un ‘’on-dit’’, cet artiste peut rameuter 10 000 personnes à Miandrivazo ou à Bekopaka ». Si Tsiliva et Bagzana ont réussi à se hisser sur le paysage national de la variété, Rojovola était plus en retrait. Pourtant, ce dernier a été l’un des pionniers du « kilalaky ». Le public reconnaît les vrais.

Sisca, la jaspe du Nord

Dans le Nord de Madagascar, Sisca est une référence du « salegy awoe », avec la prédominance de l’accordéon, joué de manière traditionnel. La musique de cette jolie femme réside dans un mélange savamment équilibré de sons et rythmes modernes et du style ancestral. Sur scène, cette chanteuse est un bulldozer. Elle peut chanter plus de huit heures, avec des pauses, juste pour changer d’habits de scène. « Amia birike » est une référence dans son répertoire où elle exprime un « black is beautiful » saisissant et survolté.

Mirasoa « bleu bleu »

À Tuléar, il n’y a pas un jour où un bar, un night club ou un cabaret ne passe une chanson de Mirasoa. La reine incontestée pour le moment du « tsapiky » dans le Sud malgache. Sa notoriété couvre au moins trois régions. Issu de l’école « Los Belia », le groupe a créé le  « tsapiky » avec des influences « lulu », rock, traditionnel, dont le guitariste a été une légende : « Boloko ». Les candidats aux diverses élections se battent pour l’avoir durant les propagandes, surtout celles de proximité. Dans les villes de l’Androy, l’Atsimo Andrefana…

Anj’ar, la maturité génération ‘2000

Pur produit de la planète « réseaux sociaux », Anj’ar est une chanteuse avec du potentiel, c’est incontestable. Son dernier titre « Magneva » est imprégné d’un zouk love quelque peu agité à la dégaine « afro ». Comme les meilleurs, elle a cet accent « blues » qui fait tilt dans sa musique. Joanne Ramamonjisoa, son nom dans le civil, en est l’auteure/compositrice. Sur Facebook, le titre totalise 266 000 vues. Plus de 57 000 ont réagi. Une prouesse pour cette idole des ados. Quoi qu’il en soit, son style est imprégné d’une maturité laissant présager un bel avenir musical.

Maminirina Rado

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