
Sept ans dans la sphère de la musique tropicale, Kakabe Djino sort son second album « Mirentogno Aoe » !
Sur un air de sous-genre de « salegy », les onze titres qui y figurent entrainent les auditeurs dans une danse rythmée aux pas du « Gouma » et du « Aoe ». Dans la partie nord de la Grande île, chez les Sakalava, le « Gouma » est courant lors des fêtes ou les « Tsaboraha ». Issu d’une famille de « mpiantsa » Djino est un expert du genre en combinant le « Gouma » avec du « salegy Aoe », son style s’approche un peu du « jijy » ou du rap.
Depuis ses premiers pas dans le monde de la musique, Gergino Tognizara de son vrai nom, est dorénavant le phénomène du nord. Adopté par le public rural, il a définitivement conquis les fins fonds des villages, même les plus reculés. Baptisé Kakabe Djino, il s’avère être une véritable bête de scène et porte plutôt bien le nom.
Festivalier. A rappeler que le groupe Djino a été créé en 2011, avec la sortie de son premier opus, « Veloma amin’i Wawa » il s’est fait un nom dans les grands festivals culturels à l’instar du Sorogno, Lampogno, Donia, et Samy Jao. Après une tournée satisfaisante en France en 2016 et un nouvel an mémorable en 2017, il a fait mouche auprès de la diaspora. De fil en aiguille tout en élargissant son horizon, le chanteur a enchainé à Mayotte avant de s’attaquer à la capitale. Selon l’artiste, même si son agenda est déjà chargé avec plusieurs dates dans la région Sava, Diana et Toamasina, il réserve le meilleur pour la fin et ponctuera cette tournée nationale dans la capitale. En attendant la venue imminente du prince du « salegy Aoe », amateurs de bonne ambiance, soyez aux aguets !
Zo Toniaina