
Sur les côtes de Madagascar, il fait un malheur sur scène, et dans la capitale, il est le chouchou de ces dames. Il, c’est Fandrama.
Cette dernière semaine du mois d’octobre s’annonce chargée pour ce grand nom du « salegy awoe ». Après avoir enchaîné les festivals et les soirées cabarets, il met le cap sur Mayotte. Avec six concerts prévus pour les 13 jours à venir, il n’est pas près de chômer sur l’île sœur.
C’est sûr, la diaspora et la population mahoraise auront leur compte de soirées aux rythmes endiablés. Fandrama montrera l’étendue de son « salegy », dont lui seul a le secret pour faire vivre à ses inconditionnels des soirées des plus mémorables. Au programme, son éternel « salegy goma » et « salegy awoe », avec ses pas de danse à en faire perdre le souffle, même aux plus rudes des danseurs amateurs. Il transportera le public dans l’univers magique des chansons des tropiques. Pour ce faire, il interprétera ses célèbres titres et les accompagnera de ses extraordinaires chorégraphies pour satisfaire la demande de ses admirateurs, qui ne rateront pour rien au monde les multiples apparitions publiques de leur idole.
Le rythme dans la peau. A savoir que Fandrama fait partie de ces chanteurs de gros calibre du moment. Bien connu pour sa musique entraînante, il s’est forgé une notoriété de fer grâce à ses tubes « Dis-moi la vérité » et « Comment ça va ? » en 2006. De fil en aiguille, il sort les « Koragna alamina », « Manafonay », ou encore « Chauffevo’lay Ambiance ». Neveu de Dédesse, la grande star de la génération Kaiamba, il affectionne particulièrement les chansons rythmées pour entraîner les spectateurs dans son univers de défoulement.
Bercé par les musiques du terroir à Anivorano Nord, le jeune homme se démarque plus tard à Antsiranana, où il a passé son bac. Pourtant, c’est dans la capitale qu’il a bâti sa carrière. Son corps d’athlète, son sourire sympathique et son charisme lui ont permis incontestablement de gagner ce statut de grosse pointure de la « mozika mafana ». La plupart du temps, on le voit sur les grandes scènes de la capitale, ou encore sur les affiches des grands-rendez-vous dans d’autres grandes villes, mais il se produit également lors de soirées plus intimistes.
Zo Toniaina