Un bandit notoire, membre d’un gang auteur d’attaques à main armée dans la capitale, a été abattu par la police à Namontana. Un groupe de malfaiteurs était en train de commanditer une attaque à Namontana quand ils ont été surpris par des policiers qui les ont maîtrisés peu avant qu’ils ne passent à l’action et ne mettent en œuvre leur plan. Des échanges de tirs ont alors eu lieu et les malfrats ont foncé sur les policiers. Aucun policier n’a été blessé, mais l’un des bandits a été tué par les balles des éléments de l’USI. Les complices du bandit, eux, sont parvenus à s’enfuir. Il a été découvert sur lui une arme de fabrication artisanale et quelques balles. Les autorités n’ont pas fourni les identités de ces hommes mais ce ne sont pas des débutants. Grâce à sa page Facebook, l’homme est connu des services de police qui affirment que lui et son équipe sont les mêmes individus à l’origine des attaques de cash-points survenues dans la capitale ces derniers temps. La police recherche activement les autres malfaiteurs toujours en cavale. Elle continue son enquête pour éradiquer le phénomène de banditisme, d’autant qu’Antananarivo semble être devenue dangereuse pour les habitants voire pour les touristes. En outre, le sentiment d’insécurité est une réalité qu’il faut comprendre car ses sources sont multiples. En effet, l’insécurité a énormément d’influence sur l’économie locale, sur la viabilité des quartiers centraux, sur le développement des banlieues et sur le tourisme. L’analyse de l’insécurité urbaine, de ses causes et de ses effets devrait guider les autorités dans le choix des dispositifs et des mesures à prendre pour endiguer ce phénomène.
Yv Sam