La réconciliation nationale est très en vogue actuellement, chacun y parle et même le président de la République a déclaré tout récemment, lors de son intervention à la tribune des Nations-Unies. « Nous avons fait de la réconciliation nationale qui est le socle de la cohésion sociale, la pierre angulaire de notre politique de développement. Nous sommes convaincus que sans paix sociale, il ne peut y avoir de développement et réciproquement…Mais nos moyens ne sont pas encore à la mesure de l’envergure des tâches à abattre. C’est la raison pour laquelle Madagascar souhaite accéder au Fonds pour la Consolidation de la Paix (Peace Building Fund) qui serait disponible auprès de notre organisation ». Notre confrère Nary Ravonjy a également son mot à dire sur ce sujet. Celui qui a toujours plaidé depuis 2006 pour le « Grand Pardon » estime que « la réconciliation nationale ne se négocie pas ». Et d’enchaîner que « c’est l’affaire de tous ». Il a tenu cependant à souligner que les chefs d’Institution, les membres du gouvernement, les députés et les membres du FFM doivent y apporter leur contribution. Notamment pour la concrétisation de la tenue de la réconciliation nationale. Un fonds national en sorte. Par ailleurs, l’initiateur du Grand pardon a toujours prôné que les réconciliateurs devraient être sur la même longueur d’onde.
recueillis par Dominique R.