La natation malgache se porte bien malgré son silence et sa discrétion légendaire. Mais précision : on parle de vie de clubs là ! Lors des derniers meetings de l’Océan Indien, pour ne prendre exemple que sur les jeunes, Johanna Rabary s’est classée troisième à quelques secondes près de la championne d’Europe, classée première et de la championne de France juste 2e. Le cas Rabary n’est pas unique puisque, canicule ou plein hiver, les nageurs genre Nomena Anthony se préparent toujours pour Madagascar avec leurs propres moyens pour sortir de la Grande Ile et faire des performances. Alors, si on a des chances de s’offrir de l’or aux jeux de la CJSOI des Seychelles du 19, 20 et 21 décembre aux Seychelles, dirions-nous non ? La délégation pour les jeux olympiques de jeunes de Chine a favorisé les nageurs du sports-études et surtout en partant des critères de sélection de janvier dernier. De même pour le Botswana, même critères fédéraux présentés au ministère. Or nul n’ignore qu’en natation, seuls les chronos parlent, janvier ou pas janvier et sports-études ou pas sports-études.
Qu’on ouvre aux clubs et aux méritants. En ce moment, au niveau des clubs, la fédération malgache de natation n’a donné aucune information pour le moment alors qu’il est grand temps d’entrer en regroupement et de faire la sélection, si le ministère des sports envoie une délégation. Dans ce sens, le ministère des sports a tout à y gagner vu que les jeux de la CJSOI sont bien entendu du sport mais aussi de la politique. Il faut que le ministère suive de près ces critères et sélections. Les médailles seront plus nombreuses si l’on opte pour les sports individuels comme l’athlétisme, le tennis de table. On n’a rien contre le handball ou le football ; mais question marketing sportif, le choix s’impose facilement si l’on raisonne médailles. Et la visibilité de Madagascar peut être assurée dans l’Océan Indien avec cela. Et si jamais il y a problèmes de financement, qu’on ouvre les sélections aux méritants qui en ont les moyens !
Anny Andrianaivonirina
