Choisir entre son club de cœur ou son rôle de technicien. Voilà le dilemme actuel pour le directeur technique national de la fédération malagasy de natation, Harivola Razafindrainibe. Elle a été critiquée ces derniers temps pour son coaching au club de Managing. De toutes parts.
«Nous avons convenu lors de l’assemblée générale de la natation, que ceux qui veulent occuper des postes au sein de la fédération doivent démissionner de leurs rôles dans leurs clubs respectifs, a précisé un technicien du ministère. Cela a causé des critiques à son endroit lors du sommet national. ».
En grande technicienne, Vola be comme tout le monde la connaît maîtrise la science de la natation, a déjà étudié en Allemagne à cette fin et est aussi à la tête de l’école de sports de l’Académie Nationale des Sports. Mais le sommet national a vu quelques points qui n’ont pas satisfait le monde de la natation si bien qu’on lui demande actuellement de faire son choix, y compris la fédération même. A cela, elle réplique qu’elle n’est pas l’unique DTN qui fait cela dans les disciplines sportives. « Il n’a jamais été convenu avec le ministère que je ne peux coacher personne. Ce sont des interprétations erronées. Je ne me sens pas concernée par cela. Je suis seulement un coach pour mon club. Je ne suis pas inscrite sur la liste officielle des membres de bureau de Managing ».
Selon elle, les records d’Estellah qu’elle entraîne sont à l’origine de cela. Ce à quoi, un technicien de Saint-Michel a rétorqué « que dira-t-elle concernant le fait que la piscine de l’ANS a été fermée après qu’elle ait fini ses entraînements lors des préparations des championnats de Madagascar ? Elle savait pertinemment qu’on s’entraînait le soir. Ou concernant le coaching d’Estellah en plein championnat ? ».
Quand elle était CTR et coach d’un club, elle avait démissionné. « Je connais la loi et je la respecte” mais elle a toujours entraîné des jeunes et a déclaré aussi qu’elle peut entraîner tous ceux qui le demandent. Il s’agit d’une guerre de textes que ceux qui les maîtrisent utilisent à souhait, peut-être de mauvaise foi aussi quelque part et avec beaucoup de subjectivité.
Anny Andrianaivonirina
