Ils ont les meilleurs nageurs du moment et ils veulent mettre le sport sur orbite. Pas seulement pour Saint-Michel mais au niveau national.
En ce début de saison sportive, force est d’admettre que le club phare de Madagascar qui est bien devant tous les autres clubs demeure et reste le club de Saint-Michel dirigé par Jaona Rabary. L’année 2016 leur a été propice avec des pluies de records nationaux ainsi que des meilleures performances. « Nous n’y serions pas arrivés sans l’appui de tous ceux qui croient en nous », a déclaré le président. « Il y va aussi de nos jeunes qui une fois motivés se donnent à fond. Sinon, comment expliquer ces records nationaux à la Réunion ? ». Avec des nageurs de la trempe de Mickael Rasolonjatovo, Muriel Rabarijaona, les Rakotomavo, ou encore Johana Ramanitra, l’avenir est devant eux. Ils ont tout pour aller loin, y compris les infrastructures tout comme les gabarits. « Mais je réitère que sans l’appui des sponsors, cela ne nous aurait pas été possible. Gérer une association n’est pas chose facile et il faut toujours voir loin. J’ai vu des tas de jeunes sportifs de différentes disciplines qui ont été démotivés et ont tout lâché. L’avenir des jeunes est entre les mains des dirigeants et il faut faire très très attention. Ne jamais oublier aussi que le sport en fera jamais vivre à Madagascar pour le moment. Il faut soutenir l’enfant dans ses études ».
Jaona Rabary déplore aussi des choix techniques qui attaquent directement le moral des sportifs « Cela ne nous concerne pas vraiment. Pas toujours. Je plaide pour tout le monde. Je pense que des techniciens en place (pas tous) doivent vraiment se remettre en question et démissionner quand ils savent qu’ils ne sont plus les bienvenus encore moins compétents. Pourquoi rester contre vents et marées ».
Anny Andrianaivonirina