
Elle a beau être absente sur la scène malgache pendant sept longues années, mais ses inconditionnels ne l’ont oubliée aucunement ! Elle, c’est Tahiry. Avec Ndondolah, son complice de toujours, la chanteuse a fait des 20 ans du groupe, un évènement d’envergure.
Du spectacle plein la vue! Ndondolah sy Tahiry ont fait des heureux hier. Avec un public déchaîné remplissant une bonne moitié du Palais des Sports, le duo enflamme tout simplement la scène. Entre les « Izaho kosa aloha », « La mozika » et « Falifaly » aux premiers abords, les fans ne se tiennent pas sur place. Tout le monde chante et danse aux rythmes des pas de danses de Tahiry et des danseurs. Viennent ensuite les « Hay tratrako ianao » et « Ela ny ela »pour mettre un peu de piquant à l’émotion. Cependant, l’ambiance monte d’un cran aux premières notes de « C’est le bon», ce titre qui a fait frémir plus d’un, lors de sa sortie. Se prêtant aux jeux, Tahiry adopte cette attitude affriolante qui fait le style de la chanson tandis que Ndondolah chante de sa grosse voix.
Voyage. Comme prévu, le duo a chanté les meilleurs des compositions depuis ces 20 dernières années. Passant de l’amour inconditionnel à l’amour interdit, tous les thèmes y sont passés, notamment les déclarations, les ruptures et même les « after ». Chacun s’est reconnu dans certains morceaux, ou a été plongé dans la nostalgie et la communion était à son summum. Côté technique, sans aucun effet Larsen, les prouesses vocales ont résonné à souhait.
Des déhanchements à ne plus en finir, Tahiry n’a rien perdu de sa sensualité d’antan. Fidèle à son image, la chanteuse garde ce zèle que l’on a connu d’elle. Accompagnée des meilleurs des équipes en matière de musique, Tahiry a tout simplement émerveillé toute la salle. Sa voix n’a pas changé d’un poil et les danseurs se sont occupés à chauffer les morceaux rythmés.
Ambiance populaire. Le public était visiblement ravi de voir une Tahiry pareille à celle qu’ils ont connue depuis toujours. « Même en sept ans d’absence, elle est toujours aussi charmante », avoue Lalaina Razakasoa, une fan. « Depuis mon adolescence, j’ai été bercée par les morceaux de « Ndondolah sy Tahiry » et il a fallu absolument, que je vienne aujourd’hui pour la revoir. Elle est restée la même, avec un peu plus de maturité, je dois le dire, mais elle n’a pas changé d’un poil si je peux me le permettre.». Pour sa part, son styliste a mis le paquet sur des robes hors du commun et a misé dans toute la créativité artistique de la chose. Sous des lumières aux couleurs de l’amour, une décoration des plus simples, il n’a pas fallu grand-chose pour emporter le grand public dans une ambiance populaire.
Zo Toniaina