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lundi, mai 12, 2025
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Ne nous hâtons pas de juger trop vite.

Ne tirons pas trop vite sur l’ambulance ! Il a failli par excès de zèle, peut-être sa fougue de bien faire et vite a emporté sur la prudence et la réflexion, que cela lui servira pour la suite. Avec tout l’honneur qu’on lui doit, qu’il sache qu’en toutes circonstances, il faudra discerner dans les conseils toujours nécessaires, entre ceux qui agissent pour le bien de la nation et ceux qui pour des raisons versatiles, ne cherchent qu’à se distinguer des autres. Que dans votre prière vous dîtes en permanence « Mon Dieu, garde moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge » ; et « que par l’odeur alléché, tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». Qu’il ait toujours à l’esprit cette phrase d’Arthur Schopenhauer, un philosophe allemand du XIXe siècle : « Les amis se prétendent sincères, or ce sont les ennemis qui le sont » ou celle du prophète Mahomet : « Si tu aimes une personne, aime le avec modération, car elle sera peut-être un jour ton ennemi et si tu détestes quelqu’un, fais-le avec modération, car il sera peut-être un jour ton ami ».

Après tout, « Les Cent-jours » n’ont été édictés nulle part, comme une période d’état de grâce, de belles réalisations exemptes de faux pas qu’il faut taire mais surtout il faut retenir que son terme finit plutôt mal pour ce retour de Napoléon Ier qui se termine mal avec la défaite de Waterloo. Ce que vous ne souhaitez pas, même si l’analogie reste ce retour au pouvoir. Il faut y voir un temps d’adaptation nécessaire entre le Prince et le peuple.

Enfin, terminons avec les flatteurs. « Les cours des royaumes- disait Machiavel– sont pleines de flatteurs qui n’apportent donc rien dans leurs analyses. Un bon Prince doit avoir des sujets qui peuvent le conseiller en fonction de la situation et non pas en fonction du prince. Pour cela, il faut que les conseillers soient francs, qu’ils donnent leur avis et que le Prince tranche par la suite. Un prince doit toujours se faire conseiller quand il le désire, non quand le veut autrui. Par contre, un prince qui n’est pas sage lui-même ne pourra jamais être bien conseillé, car la décision finale doit être prise par lui-même pour imposer son autorité. Et le monarque doit pouvoir trier les conseils qu’on lui donne qui ne sont pas forcément pour le bien du royaume ». Oui, car les hommes prudents savent toujours se faire un mérite des actes auxquels la nécessité les a contraints.

M.Ranarivao

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