Le chiffre de 21 décès par jour causés par des accidents de la route a de quoi faire frémir. On parle là d’une moyenne. Le cri d’alarme a été poussé depuis longtemps, mais rien n’y a fait. On s’aperçoit que c’est un ensemble de faits alarmants qui concourt à l’établissement de ce sinistre record. L’arrivée de Jean Todt, qui, après avoir été une célébrité dans le monde de la course automobile, est devenu envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la sécurité routière, a marqué son séjour à Madagascar, où il a tiré la sonnette d’alarme. Nos responsables ont bénéficié de ses conseils avisés pour la mise en place d’une politique de sécurité routière efficace.
Nécessité d’une véritable politique de sécurité routière
Notre journal n’a jamais cessé d’alerter sur les dangers encourus par les usagers de la route, automobilistes, motocyclistes ou piétons. Depuis une dizaine d’années, le nombre de collisions mortels ne cesse d’augmenter, mais aujourd’hui on est arrivé à une situation que l’on doit résoudre à tout prix. Nos spécialistes des faits divers rendent compte journellement de ces drames qui ont lieu aussi bien en ville que sur les routes nationales. L’appel à une sévérité accrue des agents de police de la route avait été lancé, mais rien n’y a fait. Le constat de Jean Todt est clair, il faut s’attaquer aux causes profondes de ces accidents de la route. Il appelle à une mobilisation générale. Il prône le retour à la discipline. Il parle notamment de l’éducation qui doit être dispensée aux jeunes. Les bons comportements doivent leur être enseignés. C’est un préalable nécessaire. Mais il y a un ensemble dont il faut tenir compte. L’état des routes et celui des véhicules, qualifiés parfois de cercueils roulants, la vitesse excessive des automobilistes, l’insuffisance des services de secours ou la conduite en état d’ébriété sont des facteurs aggravants. La balle est maintenant dans le camp des responsables de la sécurité routière. Ce sont des efforts de longue haleine qui doivent être déployés.
Patrice RABE
C’est depuis longtemps que j’ai proposé d’augmenter les contrôles au départ des taxis -brousse notamment sur les surcharges et aussi sur les pois lourds pour la même et j’ avais proposé de faire un contrôle a champion sur les pois à Ambatolampi mais rien.
S’il arrivera l’ autoroute les accidents augmenteront avec la vitesse et les voitures pas entretenues et vielles