« C’est le meilleur moyen d’arrêter la guerre ». Le Premier ministre israëlien défend ainsi le plan d’occupation de Gaza qu’il entend mener jusqu’au bout et qu’il a présenté à la télévision israélienne. Il sait que l’opinion mondiale se dresse contre lui, mais il persiste et signe. La communauté internationale est majoritairement hostile à sa décision, mais à l’intérieur même d’Israël, l’inquiétude grandit à propos des conséquences de l’opération qui va être menée par Tsahal dans les prochains jours. Mais rien n’y fait, sa détermination est totale et il n’y a aucun moyen de pression exercé sur lui et son cabinet de guerre pour stopper le plan qui a été conçu.
Netanyahou décidé à mener sa guerre jusqu’au bout
Le Premier ministre israélien a détaillé la manière dont il arriverait à ses fins prochainement. Il s’agissait d’occuper totalement Gaza et ainsi de la mettre sous contrôle. Il a affirmé qu’il fallait finir le travail et finaliser la défaite du Hamas. Il a ajouté qu’il était nécessaire de maintenir un contrôle de sécurité et de créer une zone de sécurité entre l’État hébreu et Gaza. Il a précisé qu’une administration civile sous contrôle internationale serait installée. Il a en outre fustigé « ceux qui avaient lancé une campagne de mensonges », accusant délibérément son pays d’affamer la population palestinienne. Il a persisté dans le déni malgré les innombrables preuves rassemblées par les journalistes, les médecins et les experts internationaux. Les réactions qui ont suivi ont été unanimes, les condamnations sont venues de toutes parts. Une réunion d’urgence du conseil de sécurité a eu lieu pour discuter de la question. Le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a exhorté Israël à renoncer à son projet. Mais c’est la déclaration du chef de l’État français qui a été la plus ferme. : « Ce serait un désastre annoncé d’une gravité sans précédent et une fuite en avant dans la guerre permanente ».
Patrice RABE
