Médecin après la mort. Cette expression traduit exactement le comportement de la CES qui a annulé hier le décret n°2013-593 du 6 août 2013, soumettant à une obligation de neutralité les chefs d’institution durant les campagnes électorales. Le chef de délégation de la Mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo a saisi la CENI-T en vue d’annulation de ce décret scélérat. Cette dernière a renvoyé la balle à la CES le 4 décembre 2013 par sa lettre n°2770/13/CENI-T. La Cour Electorale Spécial n’a pris ses responsabilités que le dernier jour de la campagne du second tour. A rappeler que la saisine de la mouvance Ravalomanana a visé le président de la Transition qui a officiellement soutenu le candidat Hery Rajaonarimampianina au premier tour et les candidats députés qui se présentent sous la plate-forme « MAPAR » ou « Miaraka Amin’i Prezida Andry Rajoelina ». En fait pour la CES, Andry Rajoelina a mené une campagne illégale. Mais, on ne peut rien faire car l’acte est déjà consommé. Quoi qu’il en soit, avec cette décision de la CES, il serait plus facile de remettre en cause la victoire des candidats soutenus par le président de la Transition.
RAJAOFERA Eugène