C’est vers le .Niger que se tournent maintenant les yeux de tous les observateurs de la géopolitique africaine. Les plus fins connaisseurs de l’histoire récente du continent se gardent de prédire une issue rapide de cette crise qui bouleverse les relations établies entre la France et dans son sillage les pays occidentaux et les nations africaines qui leur était proche. Néanmoins, la situation actuelle n’est pas figée et les tractations qui sont en cours peuvent changer le cours des événements et permettre un rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Niger : ne pas préjuger de la suite des événements
Le coup de force des membres de la garde présidentielle qui a séquestré le président démocratiquement élu Mohamed Bazum a totalement surpris la France qui était persuadée de la stabilité du régime. Le Niger était considéré comme un allié indéfectible après le basculement du Mali et du Burkina Faso, ébranlés eux aussi par un coup d’état fomenté par des militaires hostiles à la France. Les forces de l’opération Barkhane qui combattaient les djihadistes ont du quitter ces pays et une base militaire de 1500soldats a été installée au Niger pour continuer à surveiller ces rebelles très actifs. Les Etats Unis ont aussi installé dans le pays un contingent de 1000 soldats, mais c’est la présence française qu’une partie de la population cible. Les observateurs ne peuvent nier l’existence d’un certain ressentiment contre l’acienne puissance coloniale. Les images de l’attaque de l’ambassade de France à Niamey sont passés en boucle sur les chaînes d’information, mais les propos rassurants des diplomates français montrent que ces poussées de fièvre ne traduisent pas un basculement de la situation. Les chancelleries occidentales ont toutes mis la pression sur le comité militaire à la tête du pays. La Cédéao a posé un ultimatum et demandait le retour de l’ordre constitutionnel dans les huit jours. Elle parle même d’un recours à la force. Aucun analyste sérieux , cependant, ne parle d’une issue rapide de la crise actuelle.Il faut donc se garder préjuger de la suite des événements.
Patrice RABE
Nul nest irremplaçable mais dans la situation du Niger, le chef de la junte comme on le sait, a pris les devants pour s’accaparer du pouvoir par la force des armes sachant qu’il risquait d’être éjecté de son poste ! Son ego démesuré ne pouvait pas le supporter !
Mais le principal problème de ce Pays est la démographie galopante qui va l’emmener droit au mur ! Cest grave et pourtant aucun dirigeant ne veut trouver des mesures pour arrêter cela !