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mardi, juillet 1, 2025
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Nirina Ravelohanitra : L’ex-députée « wanted »

L’ex-députée d’Antsirabe II Nirina Ravelohanitra fait l’objet d’un avis de recherche depuis le 9 avril 2019. Destiné à tous les services de police nationale et à toutes les entités de la gendarmerie nationale, cet avis ordonne son arrestation. L’ex-députée Nirina Ravelohanitra est accusée d’abus de confiance et d’escroquerie. D’après nos sources, elle est impliquée dans des affaires d’achats de marchandises en Chine. Nirina Ravelohanitra reste introuvable bien avant la campagne électorale des dernières Législatives auxquelles elle a été candidate. Durant la période de propagande, ce sont ses colistiers qui ont mené campagne pour elle. D’après les résultats affichés à la Commission Electorale Nationale Indépendante, elle est battue dans son ancienne circonscription par le candidat de l’IRD et celui du TIM K-25. A rappeler que Nirina Ravelohanitra a été élue députée en 2013 sous les couleurs du parti Vert, mais elle a basculé dans le camp du HVM durant son mandat à l’Assemblée nationale. Une demande de déchéance a été vainement introduite contre elle auprès de la HCC.

Immunité parlementaire. Durant son mandat de cinq ans à la Chambre Basse, l’ex-députée d’Antsirabe II était intouchable malgré cette affaire d’abus de confiance et d’escroquerie. Elle a figuré parmi les élues qui ont affiché leur soutien indéfectible au régime HVM. La Justice restait impuissante face à l’immunité parlementaire dont elle a bénéficié. Une demande de levée de cette immunité parlementaire aurait été déjà déposée sur la table du Président de l’Assemblée nationale, mais, le corporatisme a primé sur toute autre considération. L’affaire Nirina Ravelohanitra remet sur le tapis les débats sur l’impunité des dirigeants. Impunité assurée par une immunité parlementaire pour les députés et les sénateurs et par la mise en place de la Haute Cour de Justice pour les chefs d’Institution et les autres membres du gouvernement. A rappeler que le ministre de la Justice Jacques Randrianasolo a déjà remis en cause l’immunité des parlementaires et l’existence de la Haute Cour de Justice. Reste à savoir jusqu’où ira le pouvoir en place dans cette reforme à entreprendre impérativement si l’on veut réellement asseoir la bonne gouvernance à Madagascar.

Recueillis par R. Eugène

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