La Refondation est en marche. Avec ce que cela suppose d’avancées mais aussi de blocages, le face-à-face parlement de ces derniers jours témoigne de l’ampleur de la mission du gouvernement.
Noble mission et gouvernement de combat
Face aux députés, lors des échanges entre l’exécutif et l’Assemblée Nationale, le Premier ministre Herintsalama Rajaonarivelo a eu le mérite de rompre, avec les mauvaises pratiques en écartant dans son discours, toute idée de démagogie et de promesses sans suite. Le challenge, pour l’homme fort de Mahazoarivo, est de relever le défi de la lutte contre la pauvreté. « Une lutte commune », comme il l’a qualifiée dans sa réponse aux nombreuses questions des députés qui ont défendu la cause de leurs électeurs à coup de revendications qui ne se comptent pas avec les doigts de la main et que le gouvernement sensé être de transition deux ans n’arrivera, pas à honorer, dans un délai aussi court, et réservée surtout à la mise en place d’une structure destinée à mettre le pays sur la bonne voie d’une vraie démocratie. Ce qui n’empêche, pour autant pas, au Premier ministre d’afficher la détermination de son équipe à prendre toutes les mesures sociales et économiques d’urgence qui s’imposent, comme il l’a fait lors d’une descente dans une contrée isolée de Beroroha minée par l’insécurité et où il a mis rapidement en place, un commissariat de police. Témoignant ainsi d’une réactivité exemplaire pour apporter des solutions rapides et concrètes aux urgences du moment. Et bien évidemment de maintenir le pays sur la voie du développement et de la relance économique. Une noble mission que l’exécutif, qualifié par le Premier ministre, lui-même de gouvernement de combat compte réussir pour faire en sorte que la Refondation ne soit pas un simple slogan. Croisons les doigts.
R.Edmond.



