Les accidents de la route ont marqué la festivité de Noël notamment durant les deux jours de week-end. Sur les 65 consultations à l’hôpital HJRA, 40 sont des accidents de la circulation et les patients ont été admis aux urgences. Ce sont pour la majorité des accidents de deux roues, a-t-on appris auprès de cet établissement hospitalier. Les 25 cas restants sont des accidents à responsabilité civile, des blessures à la suite des rixes sur fond d’alcool. Les accidents de moto ont été particulièrement marquants la semaine dernière. Jeudi dernier, un officier général de la gendarmerie a péri sur le coup lorsqu’il a été fauché par un véhicule poids lourd à Anosibe. Le lendemain, deux passagers de deux roues ont été victimes d’un accident mortel sur la route digue de Fenoarivo. Le plus étonnant, les utilisateurs de moto n’ont pas renoncé un seul jour à rouler avec leurs deux roues. Ils continuent comme si de rien n’était malgré le fait que les menaces d’accidents soient élevées avec les embouteillages générés par la festivité. Effectivement, il était presque impossible de rouler en voiture dans la capitale ces derniers jours. Nombreux sont ceux qui ont opté pour sortir leur moto pour affronter les embouteillages. Une bonne option mais qui n’est pas exempte de risques, parfois fatals. Ce fut le cas de l’officier général qui a décidé de faire un dépassement dans les bouchons et qui a fini sous les roues du camion. Il serait temps de prendre des dispositions face à ces accidents répétitifs de moto. Une régulation de la circulation routière en exploitant la technologie a fait ses preuves partout dans le monde. Si les feux tricolores reviennent, ce serait déjà un pas en avant pour réduire les embouteillages, pour préserver la vie des utilisateurs de la route et surtout pour affecter les forces de l’ordre à leur fonction initiale. Dans la capitale, quasiment la moitié des agents sont affectés à la régulation de la circulation urbaine, des tâches que la technologie peut gérer.
D.R
Plus qu’avec le COVID ?