
L’affaire opposant l’opérateur économique Lercia à la Banque des Mascareignes Madagascar semble loin d’être close. Cette affaire remonte en 2013. Une décision de justice a ordonné à la Banque des Mascareignes à payer à l’opérateur économique malgache une somme d’un milliard d’Ariary. Lercia a dénoncé hier des micmacs qui favorisent la non exécution du jugement. L’affaire a été initialement instruite au Parquet de Toamasina. Insatisfait, Lercia a obtenu un dessaisissement en faveur du tribunal d’Antananarivo. « La Banque des Mascareignes a demandé auprès de la Cour d’Appel de Tana la suspension de l’exécution du jugement, et elle a obtenu gain de cause. Mais, j’ai saisi la Cour Suprême pour demander la suspension de cette suspension, et j’ai eu également gain de cause », a expliqué l’opérateur économique.
PV de carence. D’après Lercia, malgré cette décision de la Cour Suprême, le jugement n’a pas été exécuté. « On a empêché mon huissier de faire son travail. Un PV de carence y afférent a été dressé. », a-t-il déploré. L’instruction de l’affaire a été par la suite confiée à la Police économique d’Antananarivo. « Soudain, une intervention politique a empêché le déferrement des dirigeants de la Banque des Mascareignes. Seuls les dossiers ont été transmis au parquet d’Anosy. », a-t-il dénoncé. Actuellement, la Banque des Mascareignes formule une demande de rétractation auprès de la Cour Suprême. Devant les micmacs dont il est victime, l’opérateur Lercia lance un appel au président de la République à agir pour une justice impartiale et équitable.
Recueillis par R. Eugène