Les députés Mapar lancent une alerte à l’échelle internationale. En effet, hier, ils ont été au siège du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à Andraharo pour « interpeller ce dernier à réagir sur la situation à Madagascar ». D’après Christine Razanamahasoa, « il s’agit de faire part au PNUD tous les cas de figure qui illustrent la transgression de la Constitution et des textes en vigueur, perpétré par le régime actuel ».
Chasse à l’homme. Outre ce que le Mapar qualifie de « violation des textes en vigueur », il fustige également le non-respect des droits humains. « Nous n’approuvons pas les séries de chasse à l’homme effectuées à l’endroit du Mapar et de ses membres », a ajouté l’ancienne ministre de la Justice de l’ère transitoire. Effectivement, « deux éléments » de cette plateforme à savoir Lylison René de Rolland et Augustin Andriamananoro ont été étroitement inquiétés par le régime Rajaonarimampianina : le premier demeure en cavale, le procès du second a lieu aujourd’hui après avoir été placé sous mandat de dépôt à Antanimora. Par voie de conséquence et à l’unisson, le Mapar appelle le PNUD, les autres organismes internationaux tels que l’Union Européenne et l’Union Africaine et les diverses représentations à « ouvrir les yeux et à écouter ce qui se passe à Madagascar, mais surtout à surveiller de près cette transgression des lois et règlements en vigueur ainsi que le nonrespect des droits humains ».
Aina Bovel