Il est de retour à Tana après son court passage du mois de juin. Cette fois-ci, ça y est. Il est maintenant à fond dans la préparation de son concert du samedi 22 août au Palais des Sports.
Son dernier grand concert à Tana remonte à une dizaine d’années et pourtant, à l’annonce de son retour dans la capitale, Nônô a reçu de nombreuses marques de sympathie, réveillant chez son public de nombreux souvenirs. Le « bouche à oreilles » a fonctionné et les réseaux sociaux ont très vite relayé l’information. La campagne de promotion va commencer et aller crescendo jusqu’au jour J !
Icône de la chanson des années 80. Il était avec Mahaleo, Lolo sy ny tariny ou Tselonina la coqueluche des amateurs de folk dans les années 80. Comme eux, il distillait à travers ses chansons des messages qui faisaient chaque fois mouche. Qui n’a pas fredonné les paroles de « Tsy aritra » ou qui n’a pas été touché par le cri d’amour délivré à son fils dans « Ialahy » ? Aujourd’hui, on reprend tous ces grands classiques dans les soirées entre amis ou en famille. Comme ses camarades cités plus haut, il transcende les générations puisque les enfants de ses admirateurs quinquagénaires sont aussi fans que leurs parents. Nônô compte soigner cette rencontre avec le public qui devrait être l’un des grands événements culturels de ce mois d’août. Il ne cache pas son impatience car il sait que l’émotion sera présente tout au long des trois heures que durera la représentation. A un peu plus de vingt jours de ce rendez-vous, Nônô éprouve un certain trac, mais il ne s’agit pas d’un trac paralysant, mais d’un stress salvateur .
Patrice RABE