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samedi, juillet 27, 2024
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Nouveau ministre de l’Elevage : Dadafara, un grand espoir des éleveurs

Les priorités de Dadafara, le nouveau ministre de l’Elevage sont attendues impatiemment. (Photo d’archives)
Les priorités de Dadafara, le nouveau ministre de l’Elevage sont attendues impatiemment. (Photo d’archives)

Régler de nombreux problèmes affectant les différentes filières porteuses dans le secteur de l’Elevage constitue sa principale tâche.

Du jamais vu ! Toute l’assistance y compris les journalistes s’est exclamée bruyamment au Palais d’Etat à Iavoloha lorsque Joseph Martin Randriamampionona dit Dadafara a été nommé ministre de l’Elevage et de la Protection animale. Certains l’ont considéré comme un cri de joie. En effet, Dadafara qui est un fils d’un paysan constitue un grand espoir des éleveurs face aux nombreux problèmes qui touchent ce secteur porteur pour le pays. Ce nouveau ministre de l’Elevage est d’ailleurs un homme toujours joyeux et sérieux qui sait communiquer avec la population surtout en milieu rural.

Nombreux problèmes. C’est une nouvelle tête dans le monde de la politique. Mais il a obtenu plus de voix que les autres politiciens déjà connus lors des dernières élections présidentielles grâce à ses différents projets de développement qui visent à tout réformer à la base et à sa personnalité. Il faut savoir que le secteur de l’Elevage mérite d’être redynamisé étant donné que de nombreux problèmes affectent différentes filières qui sont en même temps considérées comme porteuses. Plus de 85% des paysans pratiquent l’élevage soit comme une principale source de revenu, soit comme une activité secondaire en complément de leurs activités agricoles. Parmi les problèmes évoqués, on peut citer entre autres, la maladie de la « varroase » touchant l’apiculture et entraînant par la suite une baisse de la production de miel. Cependant, le besoin en miel sur le marché international est de 50 000 tonnes par an. La Grande Ile était sur le point de pouvoir réexporter avant l’introduction de cette maladie dans le pays.

Traçabilité. En outre, les abattoirs existants sont loin de respecter les normes internationales alors que c’est une condition sine qua none pour pouvoir réexporter de la viande et des produits d’origine animale sur le marché européen quand on parle de filière bovine. La traçabilité des produits commence à être mise en place avec l’application effective de la Fiche Individuelle de Bovidé (FIB) et l’identification des zones d’élevage de bovidés. Mais les opérateurs économiques sont sollicités à mettre en place des abattoirs respectant les normes internationales et à investir dans l’acquisition des camions frigorifiques pour faciliter les transports de viande fraîche. On ne trouve que des tueries. La salubrité des viandes écoulées sur le marché laisse également à désirer.

Levier de développement. Par ailleurs, l’accès aux vaccins et aux autres produits vétérinaires ainsi qu’à l’alimentation animale constitue un handicap majeur pour les éleveurs. Ces derniers espèrent ainsi que Dadafara pourra apporter des solutions adéquates afin qu’ils puissent respecter la conduite d’élevage. La présentation des priorités de ce nouveau ministre de l’Elevage est ainsi attendue impatiemment lors de la prochaine passation de services avec son prédécesseur. Rappelons que le secteur de l’Elevage est une source de revenu rapide et pérenne pour la population. Il génère des emplois via la transformation des produits d’origine animale. C’est même un levier de développement de la nation.

Navalona R.

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