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samedi, avril 20, 2024
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Nouveau PM : Des noms dans la liste noire de la communauté internationale

Le mauvais choix du président Hery Rajaonarimampianina quant à la nomination du nouveau PM risquerait de compliquer les relations de Madagascar avec les bailleurs de fonds internationaux en cette période de redressement économique.
Le mauvais choix du président Hery Rajaonarimampianina quant à la nomination du nouveau PM risquerait de compliquer les relations de Madagascar avec les bailleurs de fonds internationaux en cette période de redressement économique.

Quoi qu’on dise, la communauté internationale aura son mot à dire sur la formation du nouveau gouvernement, notamment la désignation du Premier ministre.

Ce n’est pas pour rien si les Nations Unies ont exprimé leur recommandation sur la mise en place d’un gouvernement d’ouverture et si l’Union européenne souhaite la formation le plus vite possible de la nouvelle équipe gouvernementale, précédée par la nomination du premier ministre. Et encore, on a appris hier que la mission du Fonds Monétaire International (FMI) à Madagascar aurait refusé de rencontrer le nouveau président de la République, préférant attendre le nouveau gouvernement. Ingérence ou non, il faut savoir admettre que la communauté internationale a son mot à dire sur la formation du nouveau gouvernement, notamment la nomination du futur locataire de Mahazoarivo. On peut même affirmer que la reprise de toutes les coopérations bilatérales et multilatérales dépend de la composition du futur gouvernement. Depuis quelques semaines, des grandes puissances comme la France et Les Etats-Unis et des organisations régionales ou sous-régionales comme la SADC ne restent pas les bras croisé pour trouver l’homme (ou la femme) qui répond au profil d’un Premier Ministre capable de conduire la Grande Ile vers la reconstruction et la réconciliation nationale.

Coup d’Etat 2009. Sans connaître le profil exact dressé par la communauté internationale, on a cependant appris qu’une liste de personnalités qui ne devraient pas siéger à la tête du futur gouvernement se trouverait entre les mains de cette communauté internationale. Le nom de l’ex-président de la Transition Andry Rajoelina figurerait en tête de cette liste qui contiendrait également des noms des personnes liées directement ou indirectement au coup d’Etat de 2009 ou qui gravitaient autour d’Andry Rajoelina durant la transition, pour ne citer que Haja André Resampa (ancien Secrétaire général de la Présidence), Christine Razanamahasoa (ancienne ministre de la Justice et député élu à Ambatofinandrahana), Johanita Ndahimananjara (ancienne ministre de la Santé et député élu à Toamasina I), Reboza Julien (vice-premier ministre en charge de l’Aménagement du Territoire). D’après nos sources, la communauté internationale, eméttrait son veto au cas où l’une de ces personnalités serait « présentée » au président de la République Hery Rajaonarimampianina.

Critères. Nombreux sont les critères qui sont jusqu’ici énumérés et auxquels le futur chef du gouvernement devrait répondre. Mais, le critère le plus important s’avère être le respect de l’équilibre régional. C’est-à-dire que le futur PM ne devrait plus être originaire des Hautes Terres, y compris Fianarantsoa. Le futur locataire de Mahazoarivo devrait donc être originaire soit de Toamasina, soit de Toliara, soit de Mahajanga, soit d’Antsiranana. D’autres critères ajoutent à ce critère d’origine ethnique. On parle également de l’équilibre religieux. Les partisans de cet équilibre soutiennent que le futur PM devrait être une personnalité issue d’une religion autre que celle du président de la République. Par ailleurs, pour les partisans de l’ouverture politique et de la réconciliation nationale, le futur locataire de Mahazoarivo devrait être une personnalité de l’opposition. Pour la communauté internationale, le critère technique serait très important. C’est-à-dire que le futur chef du gouvernement doit être un technicien qui maîtrise cependant les problèmes politiques qui ont pris en otage l’économie nationale pendant cinq ans. En tout cas, le futur premier ministre devrait être nommé avant le 20 février et le nouveau gouvernement devrait être mis sur pieds avant la fin du mois en cours.

RAJAOFERA Eugène

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