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lundi, mai 19, 2025
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Nouvelle espèce de lémurien : Découverte du Microcebus Johani

Le Microcebus Johani porte le nom du défenseur des lémuriens malgaches, le Pr Jonah Ratsimbazafy.

Onze années de recherche ont abouti à la découverte de cette nouvelle espèce de lémurien. L’animal est originaire du Nord-Est de Madagascar.

La nouvelle redonne espoir et interpelle plus que jamais sur l’impératif de tout faire pour sauver ce qui nous reste comme ressources en matière de biodiversité. La nouvelle c’est la découverte d’une nouvelle espèce de lémurien qui s’ajoute sur la longue liste des espèces que l’on ne retrouve qu’à Madagascar. Une découverte qui intervient après onze années de travail acharné mené par quatorze chercheurs de différentes nationalités dont le Pr Jonah Ratsimbazafy. Le nom de ce dernier a été choisi par la sommité scientifique qui a conduit les recherches pour baptiser la nouvelle espèce qui vient d’être découverte. Portant le nom de Microcebus Johani, cette espèce se distingue par « sa taille corporelle ainsi que plusieurs paramètres morphométriques », peut-on lire dans un communiqué de presse publié par le GERP ou Groupe d’Etudes et de Recherches sur les Primates hier. Le document faisant également savoir qu’originaire du Nord-Est de Madagascar, le Microcebus Johani correspond à un lémurien à gros corps et à oreilles courtes. Une de ses particularités réside également dans sa fourrure de couleur brune rougeâtre avec un ventre crémeux légèrement jaunâtre.

Rôles. Les lémuriens ainsi que les richesses naturelles de la Grande île constituent de véritables atouts touristiques. Outre cela, les lémuriens malgaches – plus de 112 espèces sont endémiques à la Grande Île – jouent un rôle prépondérant dans la conservation de la biodiversité et des milliers d’écosystèmes. En effet, si l’on ne prend que le cycle de renouvellement des forêts, ces animaux remplissent à la fois les fonctions de pollinisateurs et de disperseurs de graines. Des gestes naturels que ces animaux font gratuitement dans leur milieu naturel et que le gouvernement entend faire en dépensant beaucoup d’argents dans son projet de reboisement national. Un projet dont la mise en œuvre est plus que nécessaire étant donné que le pays ne disposerait plus que de 10% de sa forêt originelle. Le pays est à la croisée des chemins. En est-il seulement conscient? Là est la question.

José Belalahy

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