Les collaboratrices de l’agence de communication Novo-Comm ont fêté le 8 mars à leur manière. Les « Happy Women » de Novo-Com ont décidé de marquer cette journée par une sensibilisation sur la violence faite aux femmes.Une cinquantaine de mères des élèves de l’EPP Andraharo et le corps enseignant ont bénéficié de cette action. « La violence à l’égard des femmes et des filles représente un obstacle majeur au respect de leurs droits. A Madagascar, plusieurs femmes font le choix de ne pas dénoncer ce qu’elles vivent par peur de représailles. L’initiative menée par Happy Women vise à conscientiser ces femmes afin qu’elles prennent les dispositions nécessaires en cas de violence conjugale », a souligné Tsioriniaina Rakotomalala, Présidente de l’association. La séance a été ponctuée par la présentation d’un témoignage d’une femme victime pour montrer à l’assistance que ces violences sont bien réelles. Ce témoignage a suscité des discussions et des échanges entre les participantes sur leurs vécus et les situations qu’elles peuvent rencontrer au quotidien.
« Les brutalités peuvent être physiques et/ou morales. Les violences morales sont les plus difficiles à admettre », remarque Fanjava Andriamihaja, une des responsables du projet. Par ailleurs, l’observatoire des violences faites aux femmes et l’association En Avant Toute(s) ont conçu un outil qui permet aux femmes de repérer ces attitudes malfaisantes : le violentomètre. C’est un outil qui présente des indicateurs pour déceler une relation saine, basée sur le consentement mutuel, d’une relation toxique qui nécessite un accompagnement. « Dans le cadre de la politique Impact et RSE de Novo-Comm, les droits humains dont les droits des femmes, les droits des enfants ou les droits des handicapés font partie des sujets sur lesquels l’agence a choisi d’impacter. La traduction, la mise en page et l’impression du violentomètre étaient notre soutien à cette activité des Happy Women. C’est un outil qui aide chaque femme à évaluer sa relation avec l’autre, un premier pas pour l’aider », confie Nathalie Rabe, Présidente d’honneur de l’association.
Recueillis par R.Edmond