Accès à l’énergie pour tous, et ce, à moindre coût. Telle est la vision de toutes les parties prenantes dans le cadre du processus d’élaboration de la nouvelle politique de l’énergie, entrepris par le ministère de tutelle en partenariat avec la Banque Mondiale et l’Union Européenne. « La refonte des lois régissant ce secteur stratégique s’avère prioritaire surtout le texte de base 98-032. En effet, cette réglementation concerne uniquement l’énergie hydro-électrique alors qu’on promeut actuellement les autres énergies renouvelables », a expliqué Olga Rasamimanana, le Secrétaire général du ministère de l’Energie, lors de la clôture du 2e atelier de consultation jeudi dernier à l’Hôtel « Le Hintsy ».
Taux d’accès de 70 %. « On attend également le décret d’application de la loi régissant le Fonds National de l’Electricité afin que les partenaires financiers comme l’Union Européenne et la Banque Mondiale puissent y contribuer. En outre, les normes et le contrôle en matière de production, de distribution et de transport des autres énergies renouvelables surtout celles destinées à la cuisson et au transport s’avèrent également importants. Raison de l’actualisation des lois régissant le secteur », a-t-elle poursuivi. En outre, le secteur privé est fortement sollicité à y investir afin d’atteindre l’objectif ambitieux de taux d’accès aux énergies modernes de 70 % à l’horizon de 2030.
Viabilité financière. Par ailleurs, le redressement de la Jirama figure également parmi les actions prioritaires pour toutes les parties prenantes. « Il faut laisser à la Jirama la gestion de toutes ces unités de production. Il ne faut pas du tout mettre en concession celles qui sont plus importantes et plus rentables pour assurer la viabilité financière de l’entreprise. Le ministre de tutelle et les techniciens nous ont rassuré qu’il n’y aura en aucun cas toute forme de privatisation de cette société étatique », a précisé Claudio Bacigalupi, Chef section Infrastructures Energies au niveau de la délégation de l’Union Européenne.
Navalona R.