
1500 ménages de la commune rurale de Fiaferana, dans le district d’Antananarivo Avaradrano, seront les principaux bénéficiaires directs d’un projet pilote en matière de lutte contre la malnutrition, porté par l’Office national de nutrition (ONN).
Un budget de 2 millions d’euros sera nécessaire à la mise en œuvre d’un projet intégré de lutte contre la malnutrition, à mettre en œuvre depuis le début de ce mois de février dans la commune rurale de Fiaferana, dans le district d’Avaradrano. Un projet qui entre dans le cadre de la mise en œuvre du troisième Plan national d’actions en nutrition (PNAN III) et ce, dans un contexte d’insécurité alimentaire grandissante affectant plus d’un tiers des ménages ruraux, et de malnutrition chronique touchant un enfant sur deux à Madagascar. Ce projet interviendra dans le domaine de la nutrition infantile, dont l’objectif sera de renforcer, d’une part, les activités de prévention de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, et d’autre part, la sécurité alimentaire en milieu scolaire ainsi que la sécurité nutritionnelle et alimentaire des ménages. Les 1500 ménages bénéficiaires du projet incluent 2472 enfants dont 1590 âgés de moins de 5 ans et 882 enfants d’âge scolaire.
Actions. Des activités de sensibilisation et de formation sont également incluses dans le projet dans les domaines de l’agro-écologie (une partie de la production locale sera valorisée dans les cantines scolaires de la commune), de la nutrition et de l’accès à l’eau et à l’assainissement.
Dans sa mise en œuvre, le projet prévoit un appui aux autorités communales et du « fokontany » ainsi qu’aux autorités sanitaires et aux agents de santé communautaire. Par ailleurs, le renforcement de la nutrition dans les écoles avec les enfants et leurs enseignants figure parmi les activités prévues, au même titre que les activités de conseils agricoles et nutritionnels destinées à des ménages ciblés et volontaires de la commune. L’évaluation du projet se fera à travers des enquêtes de base dans la commune d’intervention et dans une autre commune où il n’y existe pas d’activités similaires à celles du projet.
Hanitra R.