Ce sera le premier concert du groupe à Tana, après la disparition d’Om-Gui. Le 3 septembre, Ny Ainga investira Antsahamanitra. Un concert qui clôturera les vingt ans de scène du groupe.
« Remonter la pente et continuer la route, comme nous l’avons toujours fait… C’est certainement ce qu’aurait voulu Om-Gui et c’est ce que nous allons faire ». Une affirmation de Luc qui a le mérite d’être clair. Oui, Om-gui n’est plus, mais Ny Ainga ne s’arrêtera pas pour autant de faire le bonheur de ses milliers d’inconditionnels, à travers tout Madagascar, grâce à qui il est aujourd’hui ce qu’il est. Tous les projets et programmes ayant été décidés avant la disparition du leader sont donc maintenus et auront lieu, comme prévu. Les Tananariviens pourront être sûrs de retrouver leur idole à Antsahamanitra à l’occasion de la clôture de ses 20 ans de scène, le 3 septembre. Le groupe promet même un show inédit. « Nous allons nous surpasser et offrir un spectacle inédit, en l’honneur de notre leader », selon toujours Luc. Ny Ainga, pour ce « 20 taona milay fara-doboka », va d’ailleurs faire en sorte que l’absence d’Om-Gui ne se ressente pas. « Il va même avoir une partie où il prendra part au concert, pour prouver qu’il est et qu’il sera toujours ».
Historique. Il y a vingt ans, Ny Ainga faisait ses premiers pas dans le milieu musical. Son premier grand concert, c’est à Antsahamanitra qu’il le donnait. Un évènement qui marquera à jamais Luc et tous les autres et qui sera très déterminant pour la suite de leur aventure musicale. « C’est ce jour-là que nous nous sommes fait la promesse de toujours mettre notre talent au service des gens. Vingt ans plus tard, nous sommes toujours là et nous prouverons que nous méritons la confiance que le public a placée en nous. Nous ne le décevrons pas ». Le groupe, pour la clôture de ces vingt ans de scène va même les surprendre et leur réserve de belles surprises. « Nous ne pensons pas que les spectateurs aient encore besoin d’être sensibilisés. Ils seront, nous sommes sûrs au rendez-vous, car aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’eux et nous pensons, sommes sûrs qu’ils seront là, comme ils l’ont toujours été, ces vingt dernières années ».
Mahetsaka
