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lundi, juin 16, 2025
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« Ny lasako sy ny fitiavana » : Les grands classiques des années soixante revisités au Palais des Sports

Poon, Haingo, Melky et Goth reprenant « Tiako ianao » de Jérôme Randria lors des répétitions.
Poon, Haingo, Melky et Goth reprenant « Tiako ianao » de Jérôme Randria lors des répétitions.

C’est devenu un des grands classiques du spectacle pour les nostalgiques des années soixante. Après les  deux représentations à guichets fermés, voici celle de la St-Valentin. Il s’agit d’un concert grandiose dans tous les sens du terme, car onze artistes vont durant cinq heures revisiter une soixantaine de chansons de vedettes des années soixante.

« Ny lasako » avait rempli de bonheur des centaines de mélomanes au mois de novembre dernier. Le concept avait séduit un large public, toutes générations confondues. Cela avait d’autant mieux marché que les interprètes faisaient partie des plus belles voix de la chanson malgache. C’est donc tout à  fait normal que « Ny lasako » revient pour la fête des amoureux et devient « Ny lasako sy ny fitiavana ». Pour donner encore plus d’importance à ce thème, d’autres noms se sont ajoutés à ceux des affiches du mois de novembre. Ils seront onze à revisiter les grands classiques de Barijaona et O’Suzah, Naly Rakotofiringa, R. R. Majunga et Jérôme Randria, ce dimanche au Palais des Sports. Depuis une dizaine de jours, Rija Ramanantoanina, Poon, Melky, Lilie, Nanja, Inah, Fafah, Haingo, Goth, Salomon et Zôzo se retrouvent tous les jours dans un studio à Besarety pour des séances de répétition studieuse, mais se déroulant  dans la bonne humeur. «Le concert durera cinq heures, mais le public ne verra pas le temps passer, car il sera totalement imprégné comme nous par l’atmosphère sur scène » nous a affirmé Rija lors d’une pause. « Il y a une telle énergie dans notre groupe que l’on devrait la communiquer à la salle » continue-t-il. Outre cette complicité entre artistes et spectateurs, il y aura la beauté du décor. La sonorisation et la lumière seront bien évidemment de tout premier choix.

Patrice RABE

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