
La famille et les proches du bassiste de Mahaleo lui ont rendu un dernier hommage à la FJKM Ambavahadimitafo hier avant de rejoindre Betafo pour la mise en terre.
Un père, un mari, un frère et un oncle… c’est ce qu’il est avant d’être un personnage public, l’idole des inconditionnels de folk, de toutes les générations. Dans cet esprit, la famille d’Andrianabelina Rakotobe a donc voulu une cérémonie discrète pour l’enterrement de Nônô. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la veillée funèbre a eu lieu, non pas dans un lieu public mais à son propre domicile, à Ampefiloha. Presque en toute intimité, sa famille et ses proches lui ont ainsi rendu un dernier hommage à la FJKM Ambavahadimitafo, hier matin, avant de rejoindre Betafo Antsirabe, sa ville natale, où eut lieu l’enterrement.
Emouvants hommages. « Je bénirai l’Éternel en tout temps ; Sa louange sera toujours dans ma bouche », c’est ce verset tiré des Psaumes que la famille a choisi pour la cérémonie cultuelle. Une louange bien illustrée à travers l’interprétation de « Ao izy e » par Dadah Rabel et Inah. La voix enrouée, presque brisée par l’émotion ou se retenant pour ne pas tomber en larmes, le duo en a touché plus d’un. Fali, la bru du défunt chanteur a également rejoint Dadah sur le pupitre pour un autre duo : « Andriamanitra avo » en hommage à son beau-père. Une prestation encore plus émouvante qui rend l’atmosphère plus chargée. Oui, le show est terminé. Le rideau est tombé. Nônô a quitté la scène. Et cette fois pour de bon. Ses œuvres resteront et berceront cependant à jamais les mélomanes et les amoureux de folk.
Mahetsaka