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vendredi, juillet 5, 2024
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Observateurs internationaux : Appel à la concertation et au dialogue

Les observateurs internationaux ont fait des déclarations préliminaires sur l’élection présidentielle du 16 novembre dernier. (Photo Nary Ravonjy)

Des déclarations préliminaires ont été faites, avant-hier, au Novotel, sur l’élection présidentielle du 16 novembre dernier.

A cette occasion, ils ont lancé un appel à la concertation et au dialogue. La mission d’observation électorale de la SADC (SEOM) a notamment cité les questions découlant des échanges avec les parties prenantes. La mission a noté que la question de l’éligibilité de l’ancien président à l’élection, en raison de sa nationalité, revenait régulièrement. Elle a ainsi noté qu’aucune juridiction compétente n’a résolu la question. Elle a pris note également des préoccupations relatives au budget de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Les parties prenantes estiment que cette dernière ne dispose pas de fonds suffisants pour lui permettre d’organiser des élections crédibles. La mission a aussi noté que certaines parties prenantes craignaient qu’en raison du financement limité, la commission électorale ne dispose pas des ressources humaines adéquates et qu’elle s’appuie sur des fonctionnaires du gouvernement pour l’aider à organiser les élections. Une telle démarche pourrait, selon les parties prenantes, compromettre l’intégrité et la crédibilité des élections.

Manque d’engouement

Quant aux observations le jour du scrutin, la mission a souligné, entre autres, que la moitié des bureaux de vote observés ont ouvert à l’heure tandis que l’autre n’a pas respecté l’heure d’ouverture. Toujours d’après eux, 95% des bureaux de vote étaient aménagés de façon adéquate et 4% ne l’étaient pas, en raison de l’insuffisance de l’espace où, dans certains cas, deux bureaux de vote étaient logés dans une petite pièce.  « Bien que nos constatations préliminaires aient fait état d’un taux de participation relativement faible, la mission fournira un rapport final dans lequel seront présentées les données réelles sur le taux de participation », d’après eux. Un rapport final qui sera publié dans les 30 jours suivant la déclaration préliminaire. De son côté, la mission d’observation électorale de l’Union africaine et du COMESA de déplorer le manque d’engouement des électeurs dans la plupart des bureaux de vote observés, de nature à affecter le taux de participation. Par ailleurs, la mission souligne l’absence dans la loi qui encadre la campagne électorale, des dispositions qui intègrent le plafonnement des dépenses, ce qui permettrait d’équilibrer les moyens mis à disposition par tous les candidats.

Dominique R.

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5 Commentaires

  1. Le dialogue est une voie incontournable pour avancer et pour progresser dans un règlement de paume de discorde.
    Avec qui dialoguer ? Sur quelle base entamer le dialogue ? Comment asseoir le jury « eken ‘ny rehetra « ? Sincère et constant, de compétence transparente ? ainsi de suite.
    Le dialogue constructif nécessite une discipline acceptée , partagée au préalable par les entités prenantes. Dialoguer va demander de l’ humilité et de l’ abnégation.
    C’est tout le hic pour le pays. Les prétendus médiateurs sont globalement connus pour leurs tendance, partialité et casaque.
    Toutes clauses coercitives ne sont pas à écarter ni à exclure pour aboutir. Si…

  2. Un président mal élu et sans légitimité ne doit pas s’arroger le rôle de meneur des négociations post électorales surtout sa victoire ne sera pas reconnu par la classe politique !

  3. Nous voici devant un remake mes amis. J’espère que vous avez évolué, vous avez suivi l’histoire de votre pays et que vous arrivez mieux à comprendre les choses.
    Il y a des choses qu’on ne négocie jamais.
    Vous avez légalisé le putsch en négociant . Le putsch est passible de la peine capitale ou prison à vie, on ne négocie pas cela mais vous l’avez fait quand même et quel est le résultat?
    Maintenant vous allez négocier la violation de la constitution en légalisant un étranger à la tête du pays.
    Réveillez vous, on ne peut pas négocier cela. On n’accepte pas point barre!

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