
“ La commune urbaine d’Antananarivo(CUA) fait la sourde oreille. Nous avons à trois reprises demander à rencontrer des responsables en vue d’un entretien, plus précisément le maire d’Antananarivo pour lui faire part de nos problèmes mais nos tentatives ont été vaines ”. Ce sont là les propos de la présidente du Fimpava, lors d’une conférence de presse organisée à l’hôtel Le Pavé Antaninarenina hier. Une occasion pour les représentants des 800 occupants desdits pavillons de faire part de leurs revendications et de leurs problèmes avec la CUA. En effet, l’histoire remonte à 2016 lorsque cette dernière a décidé de permettre à quelques marchands des rues d’occuper la place située entre les deux pavillons. Une décision qui a causé le mécontentement des occupants des lieux qui y ont vu – et qui y voient – “ une privation de leur droit “. Ce dernier fait référence au droit de parking des marchands en question, de leurs clients ou encore des personnes qui veulent simplement visiter les lieux. “ Le marché manque de visiteurs. Et l’existence des nouveaux marchands entre les deux pavillons en est la cause “ a fait savoir la présidente de la Fimpava. Avant d’ajouter “nous exigeons de la CUA qu’elle libère l’espace occupé par les marchands illégaux “. Profitant de la conférence de presse, elle a également fait savoir qu’ils refusent “ catégoriquement toute tentative de changement de décor ainsi qu’une éventuelle vente de terrains où sont situés les pavillons “. “ Nous craignons que le marché des pavillons soient vendus à notre insu ” a-t-elle renchéri.
José Belalahy