
Un séminaire sur la promotion des industries culturelles quant à la problématique du développement durable se tient au bureau de l’Organisation internationale de la Francophonie à Antaninarenina du 20 au 22 septembre. Trois pays participent à cet atelier : Madagascar, Comores et Maurice.
« Ce séminaire est une fierté pour nous tous. J’incite pour les participants à intégrer et exploiter au maximum les discussions et échanges qui vont avoir lieu au cours de ces trois jours de débats afin de pouvoir constituer un solide réseau d’acteurs culturels qui bénéficiera à tous » . C’est en ces mots que le directeur des Arts et de la Promotion artistique, Charles Maurin Pôty, représentant le ministre de la Culture et du Patrimoine, a ouvert officiellement le séminaire régional sur les politiques publiques d’encadrement, de financement et de développement des industries culturelles et créatives qui a débuté hier dans un ton très solennel, au bureau de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Antaninarenina. Une trentaine de hauts cadres des départements ministériels en charge de la culture de Madagascar, Comores et Maurice, ainsi que de conseillers techniques et de directeurs d’institutions chargées d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies politiques dans divers domaines dont le cinéma, l’audiovisuel, le livre, la musique et les arts du spectacle suivront, pendant trois jours, une formation axée sur divers modules.
Richesse. « Je me réjouis de la tenue de ce séminaire régional qui marque la volonté de l’Organisation Internationale de la Francophonie de déployer l’ensemble de sa coopération, notamment dans le domaine culturel dans une région si riche de talents » a affirmé l’Ambassadeur Malik Sarr, directeur du Bureau Régional de l’Océan Indien lors de cette cérémonie d’ouverture hier. Une région riche effectivement, mais qui ne sait pas encore mettre en valeur cette richesse pour en faire une industrie porteuse et garante d’un développement durable et soutenu. « Pour Madagascar, le développement culturel est un instrument essentiel du développement durable. Il appelle la prise en charge de la chaîne de valeurs qui intègre gouvernance et financement et met au cœur des actions la promotion de toutes les expressions culturelles » ajoute alors Youma Fall, Directrice de la Langue française, culture et diversités, à l’OIF.
Anjara Rasoanaivo