Des produits alimentaires importés de France sont frappés d’interdiction de mise en vente à Madagascar. Ceux-ci contiennent des fragments de verre, selon le Ministère du Commerce et de la Consommation.
Les produits importés de France se font, cette semaine, une mauvaise réputation. Lundi dernier, le Gouvernement gabonais a annoncé l’interdiction de l’importation de volailles et des produits dérivés, en provenance de France. Hier, c’est au tour de Madagascar d’annoncer une interdiction de mise en vente, mais cette fois, elle concerne les Olives noires Tapenade conditionnées en bocal de 100g, en provenance de France. Selon le Ministère du Commerce et de la Consommation, ces produits sont dangereux et ne doivent pas être consommés. « Nous invitons les consommateurs à prêter attention et à ne pas consommer les produits Olives noires Tapenade en provenance de France. Il est porté à la connaissance des consommateurs de la présence de fragments de verre dans les bocaux contenant ces olives noires », a indiqué le Ministère dans un communiqué qu’il a diffusé hier.
Notification. D’après les informations fournies, les bocaux en verre en question sont étiquetés « Tapenade noire à la Provençale – 100 G » et font partie du lot L 16156. Ils indiquent une date limite d’utilisation optimale « avant janvier 2019 ». Le lot dispose même du numéro d’Agrément sanitaire : FR 44 089 001 CE. « Les consommateurs sont invités à bien vérifier le lot de ce produit avant tout achat ou avant de consommer », a précisé le Ministère du Commerce et de la Consommation. A noter que ce produit dangereux à la consommation a été identifié, suite à la notification n° 2016.1715 du 7 décembre 2016 émanant de la Délégation de l’Union européenne à Madagascar, concernant la possible présence de fragment de verre dans des bocaux en verre d’olives noires « Tapenade noire à la Provençale- 100 g ». Face à cette situation, le Ministère de tutelle a demandé à tous les importateurs et distributeurs, de retirer ces produits de l’étalage ou du rayon des olives répondant à ces caractéristiques ; ainsi que d’informer le Ministère du Commerce et de la Consommation, si le lot existe, pour entamer les procédures de destruction. Bref, la bonne volonté des commerçants et des importateurs est requise, pour éviter d’éventuels préjudices aux consommateurs finaux.
Antsa R.