A peine nommé, Olivier Solonandrasana Mahafaly doit faire face à de nombreux foyers de tension.
Avec les grèves des greffiers, des agents pénitentiaires, des étudiants, des maîtres Fram, le nouveau locataire de Mahazoarivo aura fort à faire. Un test grandeur nature pour Mahafaly Olivier. Bon nombre d’observateurs attendent de voir si le nouveau numéro Un de l’Organe Mixte de Conception va opter pour le dialogue ou pour l’utilisation de la manière forte dans la gestion de ces manifestations. A la tête du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, Olivier Solonandrasana Mahafaly a toujours été accusé d’avoir instrumentalisé les forces de l’ordre, notamment lorsqu’il a pris l’arrêté interdisant toute manifestation sur la voie publique sur toute l’étendue du territoire.
Dialogue. D’après ses proches collaborateurs, le chef du gouvernement envisage de favoriser le dialogue dans la gestion de ces foyers de tension. D’ailleurs, il aurait déjà donné des consignes dans ce sens à l’endroit de tous les ministres concernés par ces grèves. Lors de sa prise de fonction, le nouveau ministre de la Justice, Charles Andriamiseza a laissé entendre que le règlement de la grève du Syndicat des greffiers et de celle des agents pénitentiaires est en bonne voie. Le Garde des Sceaux aurait demandé un délai de 10 jours pour satisfaire les revendications des deux syndicats. Pourtant hier, les syndicalistes ont encore haussé le ton contre le greffier en chef qui a saisi un huissier la semaine dernière pour forcer la porte du bureau des employés grévistes.
Ultimatum. Vendredi dernier, en marge de l’inauguration du terrain de basket pour les jeunes du quartier des 67 ha, le président Hery Rajaonarimampianina a déclaré que des solutions ont déjà été trouvées pour satisfaire les différentes revendications sociales de l’heure. En tout cas, le Premier ministre Mahafaly Olivier Solonandrasana doit faire ses preuves face entre autres, aux grèves des agents pénitentiaires et des greffiers, des enseignants FRAM qui continuent de réclamer le paiement de leurs subventions ainsi qu’au mouvement des étudiants d’Ankatso qui ont donné un ultimatum de 48 heures aux responsables pour résoudre les problèmes liés à la répartition des logements.
Davis R