
Médecin de formation, il était aux côtés des boulistes depuis le mois d’octobre et les a accompagnés au championnat du monde à Dijon.
Pour lutter contre le stress et l’anxiété, la préparation mentale s’est imposée chez la plupart des sportives et sportifs de haut niveau. Bien qu’elle permette d’améliorer les performances des athlètes, cette pratique reste encore peu encadrée et peu répandue à Madagascar. Rares sont les fédérations sportives malgaches disposant d’un préparateur mental ou d’un coach psychologique. La Fédération Sport Boules Malgache a fait exception lors du dernier championnat de pétanque, organisé en décembre à Dijon, en France. Le Dr Olivier Ramanandraibe, préparateur mental et coach psychologique de l’équipe nationale, a accompagné la délégation tout au long de l’aventure. Médecin de formation, il s’est spécialisé dans la préparation mentale et le coaching psychologique. « À Madagascar, nous n’avons pas cette habitude d’être accompagnés par un préparateur mental et psychologique. Pourtant, c’est devenu un enjeu majeur dans le sport de haut niveau. Les athlètes ont besoin d’une préparation mentale. La Fédération de pétanque en est consciente et a décidé d’intégrer un préparateur mental à l’équipe, et les résultats sont là », explique le Dr Olivier Ramanandraibe. La préparation mentale permet aux athlètes d’apprendre à gérer leur stress et de surmonter certains blocages qui peuvent impacter leurs performances physiques et freiner leur progression. Cette pratique vient en complément des entraînements physiques. Depuis octobre, le Dr Ramanandraibe a accompagné les boulistes malgaches dans leur préparation. « Les boulistes ont été très réceptifs. Lors d’une compétition de haut niveau, il y a la pression des spectateurs et le défi technique des adversaires. Grâce à leur suivi mental, nos boulistes n’ont pas été submergés par cette pression. Si la préparation mentale se poursuit et se démocratise dans d’autres disciplines sportives, j’espère que le niveau du sport malgache s’améliorera, car elle complète parfaitement le travail des techniciens », a-t-il conclu.
T.H