L’Omaci a invité les professionnels du cinéma à Madagascar à la salle Rado à la Bibliothèque Nationale hier, pour présenter ses perspectives, et pour fédérer ceux qui travaillent dans ce secteur.
Avec son nouveau directeur, Ramitandrinarivo Bon-Temps, l’Office malgache du cinéma (Omaci) prend un nouvel élan. Juriste de formation, le nouveau directeur entend mettre en lumière toutes les irrégularités quant aux décrets qui concernent le secteur, et voudrait même aller jusqu’à l’application des lois qui sont déjà existantes. Car le monde du cinéma est encore totalement flou à Madagascar, autant pour les professionnels qui évoluent dans ce domaine, comme pour les autorités. Hier donc, et pour se présenter aux acteurs du monde cinématographique local, le nouveau directeur a réuni autour de quelques tables les différents corps de métier qui ont répondu à son appel : réalisateurs, producteurs et acteurs. L’Omaci, en tant qu’office rattachée au ministère, met en place les structures légales qui permettent aux professionnels de travailler. Mais c’est à ces derniers de bouger et de faire bouger le secteur. Le message a été lancé, et au bout d’un brainstorming de toute une matinée, chaque corps de métier présent a désigné ses représentants, ceux qui serviront d’interface avec l’Omaci.
Potentiel. Outre cette fédération des professionnels dans le domaine du cinéma à Madagascar, l’Omaci projette également de créer un site web. La vision est grande et louable, puisque le nouveau directeur est tout à fait conscient du potentiel que possède Madagascar : des paysages diversifiés à couper le souffle, que l’on peut exploiter telle qu’elle, une population facile et chaleureuse, de jeunes techniciens compétents et motivés, et de talentueux auteurs et acteurs. Ce site web permettra ainsi de découvrir Madagascar autrement, avec tout ce que le pays a à offrir aux cinéastes du monde entier. Ce sera aussi une plateforme d’échange entre les professionnels.
En tout cas, avec ces nouvelles perspectives, ceux qui travaillent dans le domaine du cinéma à Madagascar commencent à trouver un peu de motivation pour nourrir leurs passions.
Anjara Rasoanaivo
