
La capitale a vécu une journée agitée hier 29 septembre avec une forte mobilisation à Ankatso, où une foule nombreuse a répondu à l’appel à manifester. Face à ce mouvement, l’Organe mixte de conception nationale (OMC-NAT) a réagi fermement, dénonçant la descente dans la rue « sans autorisation » de « certains individus se présentant comme étudiants », et rappelant que « ces actions ont perturbé la vie économique des citoyens ».
Dans sa déclaration diffusée, hier, à l’issue d’une réunion dirigée par le premier ministre Christian Ntsay, l’OMC-NAT affirme que des « manifestants interpellés par les forces de l’ordre étaient en possession d’armes ». « Parmi eux, figuraient à la fois de simples civils et des élus », a souligné l’organe sécuritaire. Les autorités ont tenu à remercier les étudiants restés sur le campus, « qui n’ont pas suivi le mouvement ».
L’appel est clair. « Rester calmes, ne pas céder à la violence et poursuivre une vie quotidienne normale ». Dans la même veine, l’OMC-NAT a salué l’ouverture au dialogue annoncée par le président de la République, invitant ceux qui ont des propositions à « franchir la porte ouverte » de la concertation. Pour contenir les tensions, des ajustements ont été décidés sur le couvre-feu. Initialement prévu de 19 heures à 5 heures du matin, il s’appliquera désormais de 20 heures à 4 heures. Ce changement vise, selon les responsables de l’OMC-NAT, à « avancer toujours vers le rétablissement de la paix ».
Pillages
Les forces de défense et de sécurité (FDS) poursuivent, pour leur part, le renforcement des mesures de maintien de l’ordre. L’Emmo (État-major mixte opérationnel) reste mobilisé pour protéger les activités économiques, les infrastructures vitales et garantir les conditions de vie quotidienne de la population. Le soir du 25 septembre, pourtant, les forces de sécurité ont subi des critiques à cause de leurs interventions tardives dans plusieurs quartiers de la capitale qui ont connu de vastes opérations de pillages.
Quoiqu’il en soit, la manifestation d’Ankatso illustre l’ampleur du malaise et le climat de tension qui persiste dans la capitale. Si la mobilisation a attiré un grand nombre de participants, la réponse sécuritaire témoigne d’une volonté des autorités de ne pas laisser la rue devenir le théâtre de revendications sociales. Le bras de fer entre manifestants mobilisés et dispositif sécuritaire pourrait marquer une nouvelle étape dans l’évolution de la crise actuelle.
Rija R.
Cette affaire n’est pas Terminée.
Pour qu’il y ait une déséscalade , il y’a une condition INDISPENSABLE et INDISCUTABLE :
1 / : le RÉTABLISSEMENT DE L’EAU POTABLE MAINTENANT tOUT DE SUITE ( plus de Blablabla).
2 / : L’ÉCLAIRAGE TOUT DE SUITE ET MAINTENANT (plus de Blablabla).
C’est PAS SORCIER CÀ QUAND MÊME !!!!
L’ARGENT Y’EN À POUR COMMENCER LA MISE EN ROUTE.
Quand on construit le BARÉA . LE TÉLÉPHÉRIQUE. L’AUTOROUTE et tout le Diable et Son Train, On à de quoi à DONNER à la Population : À BOIRE ET À S’ÉCLAIRER CORRECTEMENT.
MERDE ALORS !!!!