Des coûts élevés et un accès difficile. C’est ce qui marque l’énergie à Madagascar, bien que plusieurs projets soient déjà en cours pour accroître la production d’électricité à partir des énergies renouvelables. En effet, les dirigeants ont beaucoup parlé de l’énergie solaire et de l’hydroélectricité, qui sont très prometteurs. Dans le cadre de la célébration de son 45e anniversaire, l’OMNIS (Office des mines nationales et des industries stratégiques) a également évoqué, que la Grande-île dispose de potentialités en énergie nucléaire. « Comme nous l’avons toujours soutenu, Madagascar est riche en ressources naturelles ; il s’agit notamment des ressources minérales et stratégiques. Ces ressources restent jusqu’à aujourd’hui sous explorées et sous exploitées. Dans le cadre de la célébration de ses 45 ans, l’OMNIS mettra en avant cette multitude de possibilités qui pourraient être déterminantes pour le développement du pays et pour l’atteinte de notre émergence économique, dans les plus brefs délais », ont indiqué les responsables auprès de l’organisme.
Tournant décisif. Pour l’OMNIS, la relance post-Covid sera décisive pour l’avenir du secteur des ressources stratégiques. A noter que cette entité a signé cette année, une convention de coopération pour des travaux de recherche permettant de compléter le dossier de Madagascar, dans sa demande d’acquisition du plateau continental dans le sud, ayant une superficie de 860.900Km2. Un grand pas en avant, qui permettra à la Grande-île de doubler – et même plus – son territoire incluant les zones marines. Par ailleurs, les grandes réalisations de l’OMNIS sont nombreuses, depuis ses 45 années d’existence. Chargée des recherches et de la valorisation des ressources minérales et stratégiques, cette entité dispose d’un laboratoire depuis 1976 et a noué une multitude de partenariats, en mettant l’accent sur l’exploitation des éléments radioactifs et stratégiques, incluant l’uranium, l’ilménite, et des éléments de terres rares. Des travaux d’explorations ont également été menés sur le charbon, les platinoïdes et le quartz, qui, auparavant, étaient considérés comme des minéraux stratégiques. Aujourd’hui, l’OMNIS estime que les investisseurs internationaux peuvent être facilement attirés par nos ressources pétrolières. Cela nécessite pourtant des actions de promotion, une voie qui devrait accroître rapidement les investissements directs étrangers.
Antsa R.