Entaché d’anomalie, l’environnement des médias à Madagascar souffre également d’entrave et de pressions. Ces dernières pouvant parfois être justifiées par le manque de professionnalisme de la part des journalistes.
Une organisation de plus dans le monde des OSC. La nouvelle, la Communication-Idea-Development ambitionne de « professionnaliser les métiers de l’information » dans la Grande Ile. Un message fort engageant tenu par les membres de l’équipe la composant lors de son lancement officiel qui s’est déroulé hier au Tour Sahavola, Antananarivo. Fruit de « l’autonomisation de l’Unité de Monitoring des Médias (UMM) » qui « a géré les activités de suivi et d’analyse des contenus médiatiques, mais également d’observation de la vie des médias durant les projets INCIPALS (Initiative Citoyenne pour la Consolidation de la Paix, Leadership et Stabilité) et PACTE (Projet d’Appui à la Crédibilité et à la Transparence des Elections) », l’ONG CID tenterait de mettre en place « un climat apaisé à Madagascar». Elle affiche également « la volonté de participer de façon active au processus de démocratisation ».
Missions. Le développement des médias ainsi que la participation citoyenne sont les deux axes principaux choisis par l’équipe CID pour atteindre son noble objectif. Le premier pourrait concrètement se traduire par un système « d’appui aux différents acteurs du monde des médias ». Et ce, afin que ces derniers puissent « contribuer à l’amélioration d’un environnement favorable à l’épanouissement des droits à l’information et à l’égalité des genres ». Tandis que le second ferait en sorte de « stimuler l’intérêt des citoyens, des jeunes en général, sur des questions d’intérêt public. Ce qui permettrait la « délibération citoyenne ». Lesdits axes devant se faire par l’intermédiaire d’actions dont la base sont « le processus électoral, la consolidation de la paix sociale et du processus démocratique ainsi que du respect de l’égalité de genre et des droits fondamentaux ».
José Belalahy
