Il faut rattraper le plus vite possible le niveau de 2008 ayant un niveau de 400 000 touristes à Madagascar. Pour ce faire, une progression du nombre des touristes visitant la destination Madagascar de l’ordre de 25% est attendue cette année qui s’annonce bonne. Tel est l’objectif de l’Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM) en travaillant en étroite collaboration avec le pouvoir public. Mais avant tout, « il faut faire une communication à outrance concernant la promotion de cette destination, car il n’y a pas de raison que ce secteur touristique ne marche pas. Raison pour laquelle, nous avons demandé aux partenaires techniques et financiers de nous aider à réaliser un film sur Madagascar, et ce, d’une manière très professionnelle. En effet, cela nécessite un investissement de l’ordre de 300 000 Euros au minimum », a évoqué Eric Koller, le Président du Conseil d’Administration de l’ONTM.
4 millions d’Euros. Une réunion entre le Conseil d’Administration de l’ONTM et les bailleurs de fonds a déjà eu lieu le 15 janvier dernier. « Notre plan de travail annuel est très ambitieux avec un budget évalué à plus de 4 millions d’Euros. Ces partenaires techniques et financiers ont déjà manifesté leurs appuis en matière de formation professionnelle, de production de ce film et de la protection de l’environnement. Entre temps, on espère que l’Etat va nous aider surtout concernant la participation de Madagascar aux salons internationaux », a-t-il poursuivi. En outre, l’ONTM prévoit d’être plus présent aux réseaux sociaux en ligne en plus de la production de ce film sur Madagascar qui peut durer pendant une dizaine d’années dans le dessein d’assurer une meilleure promotion de la destination.
Mise aux normes. Par ailleurs, il est prévu que la Grande Ile va accueillir le Sommet de la Francophonie en 2016. « Des mesures incitatives s’imposent ainsi pour booster le secteur touristique, qu’est un levier de développement économique du pays. Il faut ainsi penser plutôt aux établissements de restauration et d’hôtellerie existants qui s’engagent à réinvestir pour une mise aux normes internationales en effectuant des travaux de rénovation de leurs infrastructures », a-t-il enchaîné. Ce n’est pas tout ! L’ONTM ne cesse de tirer la sonnette d’alarme face à la destruction massive et aux pillages de nos ressources naturelles alors que ce capital naturel constitue le principal produit d’attrait des touristes à vendre sur le plan international.
Navalona R.