Ce fait s’est passé à Ambanja le 2 novembre dernier, vers midi, au commissariat de la sécurité publique d’Ambanja. Un homme, opérateur de vanille est mort à coup de couteau, au niveau de son cœur alors qu’il était en pleine audition dans ce commissariat. La version officielle de la police et communiquée dans la presse affirme que, la victime s’est suicidée avec son propre couteau qui était sur lui. Selon toujours la version de la police, cet opérateur est décédé en dehors du commissariat pour signifier qu’il a été amené à l’hôpital où sa mort a été constatée. Niant en bloc ces explications, la femme de la victime qui a rencontré la presse hier, déplore la possibilité d’une manipulation autour de cette affaire. Pour elle, son mari est un homme courageux qui ne se laisse jamais baisser les bras devant un problème comme celui qu’il endurait dans cette affaire. « Mon mari est un sportif, il est maître de Kung-fu, ce n’est pas possible qu’il soit si facilement tombé dans la déception », ajoute-t-elle. Soutenant son argument, son frère, qui affirme avoir été témoin de ce qui s’est passé ce 2 novembre au commissariat, a soulevé que le couteau déclaré arme du suicide n’était pas sur place quand il est entré dans la salle d’enquête. Ce beau-frère de la victime était le premier à se précipiter dans cette pièce quand le policier qui se chargeait de l’enquête de cet opérateur a appelé secours à son supérieur. Le problème dans ce cas est d’entendre que, selon ce beau-frère, le dit suicidaire aurait été déjà mort au moment de son évacuation à l’hôpital. Compte tenu de ces flous, les conférenciers d’hier souhaitent l’ouverture d’une enquête pour savoir ce qui s’est vraiment passé dans ce commissariat ce jour-là.
T.M.