Date butoir hier pour la reddition des « dahalo » dans le cadre de l’opération « Coup d’arrêt II ».
Avec trois de leurs chefs, en l’occurrence, Tsimifosa, Rebana et Iaban’i zaza, ils étaient 3 384 à se rendre et à déposer les armes. Cette seconde vague de « dahalo » repentis sont issus de différentes localités, à raison de 1 318 d’Ifotaky ; 216 de Mahaly ; 187 de Maromby ; 41 de Tanandava Sud ; 2 de Bevala ; 269 de Tranomaro ; 218 de Behara ; 201 de Belonty ; 64 de Tomboarivo ; 167 de Ranobe ; 200 de Tsivory ; 236 d’Ebelo ; et 213 de Marotsiraka.
Réinsertion sociale. Outre l’opération CIN et passeport de bovidés qui seront lancés le 6 novembre prochain, la députée élue à Amboasary Sud, Solange Angèle d’annoncer pour la circonstance que pour la réinsertion sociale des « dahalo » reconvertis, des travaux Himo seront mis en oeuvre, notamment par le truchement du ministère des Travaux Publics dirigé par Roland Ratsiraka. Pour sa part, la Première Dame Voahangy Rajaonarimampianina qui a dépêché un représentant hier dans le Sud, a offert des charrues et des machines à coudre. Le chef « dahalo » Iaban’i zaza a dénoncé devant la ministre de la Population Johasy Eléonore et le Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie, le général Paza Didier Gérard, le système du « taratasy poka » ou lettre de dénonciation anonyme qui se solde le plus souvent par des arrestations. « Qu’on soit innocent ou coupable, on est toujours puni. Voilà pourquoi on préfère être des « dahalo », a-t-il expliqué.
R. O