
Un nouveau match nul de 1 à 1 renvoie Dato et CFFA au match retour dans 14 jours au Stade Elgeco.
C’était hier dans un stade d’Ampasambazaha plein à ras bord, dont un petit coin fut réservé aux supporters d’Andoharanofotsy pourtant venus en masse avec cette couleur Orange qui n’est pas sans rappeler le maillot des Hollandais des années 70. Et si ce n’était encore le football total de Cruyff et ses camarades, la vitesse d’exécution des remontées offensives faisait plaisir à voir. Mais seulement en attaque car en défense, Dato est un peu lent comme lors de cette action ayant permis à Amoros d’ouvrir le score en prenant le gardien à contre pied (55e).
Eddit Bastia a même dû s’employer pour préserver sa cage après les occasions nettes du CFFA consécutives à un savant gestion de l’effectif aligné par Titi Rasoanaivo. Béla, Bila et Santatra firent leur entrée pour offrir un nouveau visage de ce CFFA réduit à 10 puisque l’ arbitre Arnaud a sorti le carton rouge pour Tan de Dato coupable d’une agression sur Doda qui voulait se faire justice lui-même. Mais le temps de revenir à une défense à trois avec Naurah, Dadafara et Bains, et le CFFA trouva tout son mordant malgré un environnement hostile même pour les journalistes qui n’avaient pas droit à des places à défaut d’une tribune de presse.
Mais contre toute attente, Dato égalisa par Luc (80e). Un score qui faisait le bonheur du public de Farafangana mais également celui d’Andoharanofotsy tout heureux d’être surtout indemne de ce bras de fer. Un match retour très difficile pour l’entraîneur Toro contesté par une aile des dirigeants de Dato. En pleurs, le père de Valdo est allé jusqu’à demander sa démission avec un relent de racisme vite étouffé par ses proches. Ce qui n’augure rien de bon pour ce retour très certainement difficile pour Dato.
Clément RABARY