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dimanche, juin 22, 2025
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Une opposition de plus en plus virulente

La pression se fait de plus en plus forte sur le président de la république. L’opposition est de plus en plus véhémente et veut le pousser vers la sortie, ou au moins se soumette au verdict des urnes pour connaître sa véritable audience auprès de la population malgache.

Une opposition de plus en plus virulente

Les interpellations des chefs de file de l’opposition sont incessantes depuis ces deux derniers mois. Hajo Andrianainarivelo est le dernier en date. Après Sarah Rabearisoa, Edgard Rakotondravahy, ou Lalatiana Rakotondrazafy, le président du MMM est monté au créneau pour fustiger l’obstination du chef de l’Etat, ne voulant pas reconnaître le malaise profond qui règne dans  le pays. En refusant l’idée d’une élection présidentielle anticipée avancée par de nombreuses personnalités politiques, ce dernier ne veut absolument pas céder à des pressions qu’il estime inappropriées. Les critiques virulentes des syndicats ne semblent pas le toucher, bien au contraire, son ministre de l’intérieur préfère convoquer l’un des leaders le plus véhément pour lui demander de s’expliquer. Le président de la république multiplie les tournées en province pour essayer de quérir auprès du Madagascar profond l’assurance d’une popularité qui le fuit dans la capitale. Son cas, toute proportion gardée, ressemble à celui du président François Hollande qui  refuse de plier malgré la contestation d’une frange importante de la population française. Son record d’impopularité ne l’empêche pas de tenir bon et il fait tout pour continuer à assumer sa charge avec dignité. Hery Rajaonarimampianina n’est pas en butte à de mauvais sondage comme son homologue, car aucun institut malgache n’a mesuré sa popularité. Mais l’impression générale de la population, du moins celle de la capitale, sur son régime est mitigée. De plus en plus de voix s’élèvent pour essayer de la relayer et elles se heurtent à une fin de non recevoir. Ce mois de juin qui devrait être celui de la joie et de la fierté nationale semble différent de celui des autres années. Certains subodorent déjà le début d’une crise qui risque de tout emporter.

Patrice RABE

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