Jusqu’à preuve du contraire, les partis qui ne partagent pas les points de vue du parti présidentiel, au sein de la Chambre Basse hésitent à se positionner en tant qu’opposants, du moins officiellement.
Un peu plus de deux ans après l’installation des députés de la Quatrième République, c’est toujours la chaise vide pour le représentant de l’opposition, au sein de cette Institution. Selon les textes, l’opposition est essentiellement représentée par l’opposition parlementaire constituée par l’ensemble des partis politiques qui ne forment pas la majorité parlementaire. Or, jusqu’à preuve du contraire, les partis qui ne partagent pas les points de vue du parti présidentiel, au sein de la Chambre basse hésitent à se positionner en tant qu’opposants. Il s’agit notamment des partis TIM, MAPAR, MMM et Hiaraka Isika au grand dam du HVM qui a pourtant espéré ou du moins a poussé ces derniers à se verser dans l’opposition.
Liste des partis. De son côté, l’opposition extraparlementaire revendique ce siège à l’Assemblée nationale. Il en est ainsi du parti « Manda ho an’ny Firaisam-pirenena » de Lalatiana Ravololomanana qui s’est positionné en tant qu’opposant. Toavina Ralambomahay s’est prononcé aussi sur le statut de l’opposition. Il a ainsi tenu à souligner que « cela fait deux ans. Nonobstant l’avis de la HCC, nous demandons maintenant au ministère de l’Intérieur d’appliquer la loi en publiant la liste des partis politiques inscrits en tant qu’opposants. Et une loi entre en vigueur avec ou sans décret d’application, en tout cas pour ce qui est applicable. Et la loi est bel et bien applicable. Le fait d’attendre un décret n’est qu’une mesure pour retarder l’existence d’une opposition ». Et d’ajouter, « il est clair que si l’on ne donne pas la même chance aux opposants d’avoir le même niveau que les tenants du régime sur tous les plans, ce seront toujours les mêmes qui gouverneront le pays ».
Dominique R.
