Au lendemain d’une élection très incertaine, l’avenir de la plateforme Firaisankina est déjà menacé.
Alors que les résultats officiels des élections communales et des conseillers communaux de ce 11 décembre ne sont pas encore publiés, des agitations commencent à se faire entendre dans le camp de l’opposition. Certains de ces leaders aspirent déjà à un réel changement de stratégie. Conscients de leurs limites et d’un rapport de force défavorable, des élus comme Fidèle Razara Pierre, prônent même le chacun pour soi afin de permettre à chaque parti de se renforcer. Ce qui annonce probablement, au lendemain d’une élection très incertaine, la disparition de la plateforme Firaisankina. Il ne s’agit pas, selon les souhaits de ces élus, d’une décision définitive mais conjoncturelle. « Une autre plateforme pourrait voir le jour si les événements le demande à nouveau », souligne-t-on.
Disparité flagrante
Des partis qui n’ont rien apporté à la plateforme de l’opposition bénéficient en fait de l’attachement d’une partie de la population au parti Tiako i Madagasikara (TIM) et à l’ancien président Marc Ravalomanana pour gagner en notoriété et se faire entendre sur la scène politique. En effet, les résultats des dernières élections législatives ont déjà montré la disparité flagrante au sein de cette plateforme de l’opposition, handicapée par l’existence des partis sans élus ni assise territoriale. Les partis Tsara Tahafina (TT) de Paraina Auguste, Antoko Politika Madio (APM) d’Alban Rakotoarisoa et le Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) de Rivo Rakotovao ne s’apparentent qu’à des partis de moyenne envergure que le TIM et le Pro-Siteny ont pris sous leurs ailes. « Il est temps que chaque leader s’occupe de son parti », a-t-on d’ailleurs ajouté, tout en insistant qu’ « une véritable redynamisation s’impose à chaque parti ». En tout cas, outre le TIM et le pro-Siteny, les autres partis membres du Firaisankina n’ont même pas d’élus à l’Assemblée nationale.
Éternels vaincus
Un autre revers se profile déjà à l’horizon. En effet, si le principal objectif de la plateforme lors de ces élections communales était au moins de gagner les chefs-lieux de province, ses leaders ont même fait du « vote sanction » leur leitmotiv, au vu des premiers chiffres et des premières tendances publiées, hier, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Même à Antananarivo Renivohitra, la plateforme Firaisankina risque d’arriver à la seconde place. La désillusion s’annonce indigérable surtout pour les militants qui n’arrivent plus à comprendre la haute politique et les jeux politiques qui se jouent en haut lieu. Quoi qu’il en soit, taxés d’ « éternels vaincus », le TIM et l’opposition ont largement le temps de se renforcer en attendant les prochaines échéances électorales. L’ambiance au sein de la plateforme a été en fait, depuis le début du processus électoral, parasitée par une guerre intestine entre le Pro-Siteny et les quatre autres partis, surtout concernant la candidature de Rivo Rakotovao à Mahajanga.
Julien R.
Salama namako ô, zaho tsy hiteny hoe « tsy crédible » hianareo. Zavatra iray loha no tokony himasoanareo. TENA FIRAISANKINA (fototeny IRAY sy HINA). ao amin’ny mpanohitra. Iray ny ho toherina dia mamimbahoaka sy ny forongony. Indrisy anefa fa ianareo samy ianareo aza tsy mifanaraka handavo azy fa ianareo samy ianareo no mifandavo. (ny Soratra Masina dia miteny fa « …ho foana ny fanjakana miady an-trano » (Matio 12:25) Samy te ho filoha daholo hianareo. TSY METY IZANY. Tena toetran’olona ny te ho lohany kanefa ilaina koa ny manetry tena, mandefitra. Ataovy maty paika tsara ny fikasanareo, miara mikaon-doha dia hevitra iray no voizina. Miverena amin’ny fitiavanareo voalohany ary antsoy ny collectif hiaraka aminareo fa raha samy mandeha samy mitady, dia eo ihany ianareo no raisina, eo ihany isika rehetra no raisina. Zay re fa mahereza e. Aza variana amin’ny resaka be tsy hahitam-bokatsoa.