
Orange Madagascar ne ménage pas ses efforts pour réduire la fracture numérique à Madagascar en facilitant l’accès à l’internet au plus grand nombre de la population.
En effet, après le succès du lancement de l’offre Facebook Flex qui permet à tous les utilisateurs d’accéder à une version allégée de Facebook sur son réseau, tout en y restant connectés en mode gratuit, cet opérateur propose une autre offre dite « Free Basics ». « Il s’agit d’une plateforme créée par le réseau social Facebook, dont l’ambition est de favoriser l’accès pour tous à une sélection de services Internet, notamment dans les pays en développement victimes de la fracture numérique, comme Madagascar. Ce service rend ainsi gratuit la consultation de plus de 15 sites internet légers, tels que Wikipedia, BBC Afrique, RT France, Messenger, Facebook, Accuweather, ou encore Voice Of America Afrique, et ce, à partir d’une SIM prépayée Orange », a déclaré Michel Degland, le directeur général d’Orange Madagascar.
Libéralisation du secteur. Et il a poursuivi que « Free Basics » offre la possibilité de charger des images légères. « Un minimum de rechargement de 500 ariary tous les 30 jours, qui peuvent être utilisé pour des appels, est nécessaire pour ensuite accéder à l’ensemble des sites disponibles, de façon totalement gratuite. L’accès à Free Basics se fait via le lien 0.freebasics.comsur un navigateur, ou directement à partir du menu Facebook mobile », a-t-il enchaîné. Notons que le ministre des Postes et de la Télécommunication, Christian Ramarolahy, a annoncé la libéralisation du secteur des Télécommunications. « On est très optimiste sur cette déclaration avec l’actuel gouvernement. On attend maintenant sa concrétisation. Entre temps, on continue d’investir dans le réseau et dans les infrastructures. Comme avantage de la suppression du monopole dans le secteur, il y aura une baisse du coût de transport de la fibre optique, nous pourrons ensuite améliorer les zones de couverture sur la Grande île », a fait savoir Michel Degland.
Taxe élevée. Par ailleurs, il a soulevé que le niveau de taxation sur les télécommunications est relativement élevé. « On a par exemple les droits d’accises, qui sont des taxes liées à la consommation du service, que ce soit de la voix, de la data, ou des sms. Habituellement ces droits d’accise, on les retrouve, soit sur des produits qui sont néfastes à la santé parce qu’on essaie d’en limiter l’usage, soit sur des produits de luxe. Sur les télécommunications à Madagascar, on avait une taxe de 10% avec le précédent gouvernement. Celle-ci a diminué à 8%. Mais il faudrait encore la rabaisser car on ne peut pas dire aujourd’hui que la télécommunication est un produit de grande consommation et de nécessité absolue, et en face mettre des taxes importantes et spécifiques dessus », a-t-il conclu.
Navalona R.