Le nombre des touristes étrangers visitant la ville des Mille a connu une hausse comparée à l’année précédente.
Nombreux sont les touristes nationaux et étrangers visitant le kiosque de l’ORTANA (Office Régional du Tourisme d’Antananarivo) à Antaninarenina afin de se renseigner sur les sites touristiques à découvrir dans la région d’Analamanga. « L’an dernier, leur nombre a connu une hausse par rapport à l’année précédente, allant de 6 933 à 11 612 visiteurs dont la majorité est composée de touristes nationaux », a expliqué un responsable du Kiosque. Dans la région, « le tour de ville organisé par l’ORTANA en vue de découvrir la Haute-ville est le plus prisé par ces touristes. Ils s’intéressent également à visiter le Palais d’Ambohimanga. La découverte d’Ambatomanga et de Mantasoa n’est pas en reste », a-t-elle rajouté.
Evénements. Parlant de touristes étrangers, les Français reviennent toujours en tête. Viennent ensuite les Britanniques et les autres touristes provenant des pays européens. Les Asiatiques ainsi que les Américains commencent également à être nombreux. « Ils demandent en premier lieu le plan de la ville d’Antananarivo et ses alentours, ainsi que les cartes touristiques de Madagascar. Mais tout comme les nationaux, ils sont également attirés par les événements organisés par l’ORTANA tels que les randonnées, les foires et les manifestations culturelles. On peut citer entre autres, le « Taom-baovao Malagasy » ou le « Hetsika Ala Voly » ou les danses folkloriques », a-t-elle enchaîné.
Mode de vie. Notons que ces touristes internationaux séjournent dans la ville d’Antananarivo pour une durée de 1 à 2 jours en moyenne. Ils sont en couple ou individuels, tandis que d’autres viennent en groupes. Et nombreux sont les produits touristiques offerts par l’ORTANA pour les attirer à séjourner pour une durée plus longue à Analamanga. « Certains touristes sont impressionnés par les architectures de la ville, d’autres s’intéressent plutôt au mode de vie de la population résidant dans les villages visités. Il y a également ceux qui préfèrent découvrir la faune et la flore de la région », a-t-elle conclu.
Navalona R.
